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Artiste
Jean-Baptiste Millet 1831 - 1906
Époque
Seconde moitié du 19ème siècle
Provenance
France
Dimensions à vue
Hauteur : 14 cm
Largeur : 21 cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : 38,5 cm
Largeur : 45,5 cm
Technique
Aquarelle
Signature
En bas à droite
Cadre
L’encadrement est dû à la Maison Adolphe Legoupy, sise au 5 boulevard de la Madeleine
GTGTJBMILLET
Né un vendredi 17 juin 1830 dans la Manche, à Gréville-Hague, où son père, Jean Louis Nicolas Millet était laboureur, Jean-Baptiste Millet est le frère puîné du célèbre peintre de paysages Jean-François Millet (les deux frères ont 17 ans de différence). Il en fut l’élève, grava pour lui nombres de ses tableaux, adopta comme lui le style barbizonant. Installé lui-aussi à Barbizon, il aimait à peindre des sujets sur le motif dans un cadre champêtre ou forestier. Il s’attachait à restituer, au moyen de couleurs claires qui conféraient une transparence et une légèreté incomparable à ses ciels, des scènes bucoliques : des cours de fermes, des gardeuses de moutons, de vaches ou même d’oies, des pâtres et autres bergers dans des sous-bois, des champs ou près d’étangs brumeux…
Jean-Baptiste Millet s'éteint en 1906, et repose au cimetière d'Auvers-sur-Oise, non loin des frères Van Gogh.
La peinture rurale reste jusqu’à la fin du premier quart du 19ème siècle un genre mineur de la peinture même si les peintres hollandais (les Brueghel, Rubens…) des 16ème et 17ème siècles ont pu peindre quelques toiles fort réaliste du monde agricole. La fin du 19ème siècle consacre ce thème, et ce n’est pas sans dérision que l’écrivain et critique d’art Guy de Maupassant se plein de cette mode des « paysanneries » qui envahissent les Salons.
Jean-Baptiste Millet à 26 ans, lorsque son frère, Jean-François, peint ses Glaneuses, qui rencontre le succès que l’ont sait. Installé lui-aussi à Barbizon, issu du monde agricole, Jean-Baptiste Millet surfe sur la vague du barbizonisme.
Le thème des glaneuses est relativement fréquent dans le dernier quart du 19ème siècle. Droit coutumier mis en place au Moyen-Âge, le glanage autorisait les femmes et les enfants à ramasser la paille, les épis, les grains qui jonchaient les champs après la récolte. Au 19ème siècle, le droit coutumier s’est effacé, mais la pratique reste admise. Les plus pauvres des paysans y trouve une ressource non négligeable.
Dans le tableau de Jean-Baptiste Millet, le premier plan est occupé par les poules picorant les derniers grains de blé. Au second plan, un peu comme égarée sur la toile, sans vraiment d’importance, courbée en deux, une glaneuse fait son office, non loin des meules de foin. Elle est seule. Sans doute vient-elle après toutes les autres, car les poules elles-aussi ont envahi l’espace, et ne lui reste-t-il plus grand-chose à ramasser. Dans un camaïeu d’ocres et de vert, le tableau offre au regard un panel de couleurs claires, presque fades, qui rappelle celle des épis fauchés, mais aussi la dureté de la réalité paysanne.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | à vue : 21 cm ; avec cadre : 45,5 cm |
Hauteur | à vue : 14 cm ; avec cadre : 38,5 |
Style - Période | École de Barbizon |
Signature | Signé en bas à droite |
Époque | 2ème moitié du 19 siècle |
Provenance | France |
Matériau | Aquarelle |