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Époque
Circa 1886 - 1920
Provenance
France
École
École française de sculpture
Dimensions
Hauteur avec socle en marbre : 19 cm
Largeur : 14,5 cm
Longueur : 21 cm
Poids : 4,8 kg.
Signature
Non signé
Matériau
Épreuve en bronze à patine brune reposant sur terrasse ovale ficée sur un socle en marbre noir également de marbre noir
Le bronze est en parfait état.
Le socle de marbre présente quelques très légères ébréchures sur les arêtes inférieures.
GTGBARCT
Rituel plus religieux que militaire ou politique à ses débuts, le triomphe est l’entrée solennelle du vainqueur et de ses troupes dans la cité. Situé à la périphérie des villes, l'arc de triomphe est le passage obligé des troupes victorieuses. Les soldats passent tous sous la grande arche (le fornix) et accrochent aux linteaux et montants les armes et cuirasses prises aux vaincus, ainsi que leur propre armement, couvert du sang de l’ennemi.
Avec le temps, ces monuments (on en comptait une centaine en Italie, 36 en Gaulle, et 118 en Afrique) sont édifiés en matériaux pérennes, et s’ornent de bas-reliefs qui commémorent les victoires, voire les processions triomphales pour lesquels ils sont érigés. Ils prennent alors une signification politique beaucoup plus forte.
Avec la chute de l'Empire Romain d'Occident, cette symbolique tombe en désuétude et est totalement oublié. Il faut, en France, attendre la 16ème siècle pour qu'elle renaisse à travers le rite des entrées royales, c'est-à-dire l'accueil du souverain par la ville dans laquelle il se rendait. Une porte magistrale, sur le modèle des arcs de triomphe romains, était dressée avec force faste et décorum, à l'entrée de la cité. La 18ème siècle remise aux oubliettes cette tradition, que Napoléon reprend pour honorer sa Grande Armée.
Au lendemain d'Austerlitz, Napoléon avait déclaré à ses soldats : "je vous ramènerai en France. Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe."
C'est ainsi qu'en 1806 l’empereur, dont la volonté était à la fois d’embellir Paris, et de célébrer sa Grande Armée victorieuse, lance le projet d'un monument qui ne sera achevé qu’en 1836, sous le règne du roi Louis-Philippe.
La première pierre de l'édifice est posée le 15 août 1806, jour de la fête anniversaire de l’Empereur, alors même que son plan n’est pas encore adopté. En 1810, le projet n’est guère avancé, et c’est un monument en bois et toile, grandeur réelle, qui se dresse place de l’Etoile pour les cérémonies de mariage de l’Empereur Napoléon 1er avec Marie-Louise de Habsbourg. Après le décès de l'architecte en charge du projet, Jean-François Chalgrin (1739-1811, qui réalisa notamment l’église Saint-Philippe du Roule), les travaux se poursuivent néanmoins jusqu’en 1814. La chute de Napoléon 1er et l’avènement de Louis XVIII les suspendent, mais sous la Seconde Restauration, Louis XVIII en ordonne l’achèvement (en 1823) et dédicace le monument à l’Armée des Pyrénées, que conduit en Espagne son neveu, le duc d’Angoulême.
1830 ramène au pouvoir le roi Louis-Philippe. Ayant lui-même combattu, en 1792, aux côtés du général Dumouriez à Valmy (20 septembre)et Jemappes (6 novembre), élargit la dédicace de l’Arc de Triomphe afin de rendre hommage non seulement à l’Empire mais aussi à la Révolution.
Les grands groupes sculptés sont exécutés entre 1833 et 1836. Vingt-deux sculpteurs participent à leur réalisation. L’œuvre la plus célèbre est sans doute celle exécutée par François Rude (1784-1844), Le Départ des Volontaires, dit La Marseillaise (11,6 mètres de haut pour 6 de large), qui illustre la conscription de 1792 (levée en masse de 200 000 hommes pour défendre la France face aux armées étrangères coalisées).
En 1885, l'Arc de Triomphe est enfin couronné de l'Allégorie de la République victorieuse. Le projet, présenté par Alexandre Falguière en 1882, avait été retenu. Sur un char tiré par quatre chevaux grandeur nature, la République s'apprête à écraser l'Anarchie et le Despotisme. C'est ainsi qu'elle est en place pour les funérailles de Victor Hugo, le 31 mai 1885 où, coiffée d'un catafalque elle veilla le Grand Homme avant son inhumation au Panthéon.
Réalisée en plâtre, supporte très mal les intépempéries et autres agressions extérieures, et face à sa dégradation rapide, elle est démontée l'année suivante. Elle ne sera jamais remplacée, comme initalement prévu, par un modèle en bronze.
Situé au centre de la place de l’Étoile, l’Arc de Triomphe culmine 49,54 mètres de hauteur pour une largeur de 22,21 mètres et une longueur de 44,82 mètres. le 29 juillet 1836, Adolphe Thiers, ministre de l’Intérieur, inaugure l’Arc de Triomphe. En 1871, le monument doit une première fois être restauré (sur sa façade côté avenue de la Grande Armée), après les dégradations subies lors de la Commune.
Le 11 novembre 1920, au centre de ses piliers, il accueille le cercueil du Soldat Inconnu dans la Grande Guerre.
Le modèle présenté par la Galerie représente donc l'Arc de Triomphe entre 1886 et 1920. Plus de couronnement, et pas encore la tombe du Soldat Inconnu...
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | 21 cm |
Hauteur | avec socle en marbre : 19 cm |
Largeur | 14,5 cm |
Diamètre du socle | Terrasse ovale sur socle en marbre noir de forme ovale. |
Poids | 4,8 kg |
Signature | Non signé |
Époque | Circa 1886 - 1920 |
Matériau | épreuve en bronze à patine brune |