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Sculpteur
Adrien Étienne Gaudez – 1845-1902
Époque
Circa 1864-1889
Provenance
France
École
École française de sculpture
Dimensions
Hauteur : 37 cm
Largeur : 15 cm
Ø : 13cm
Poids : 4950 grammes
Signature
Cartouche d’attribution sur le socle « Espoir de la France par A. Gaudez »
Signé sur la terrasse A. Gaudez
Matériau
Bronze à patine médaille.
Composé de plusieurs pièces, le bronze est complet.
Le bras gauche a un léger jeu.
GTGBESFCE
Adrien-Etienne Gaudez est né à Lyon le 9 février 1845. Il a 17 ans lorsqu’il s’installe à Paris après son admission à l’École des Beaux-Arts, (2 octobre 1862). Il entre dans l’atelier de François Jouffroy, tout nouvellement nommé professeur à l’École des Beaux-Arts. Grand Prix de Rome, sculpteur académique et statuaire renommé (on lui doit de nombreuses statues monumentales visibles sur les façades de l’Opéra Garnier, de la Gare du Nord, du Louvre, du Palais de Justice, de l’Eglise de la Madeleine…), François Jouffroy (1806-1882) forma de nombreux sculpteurs de talents tout au long des 18 années que dura son enseignement.
Talentueux à l’imagination débordante, Adrien-Etienne Gaudez expose pour la première fois au Salon des Artistes Français en 1864, une Nymphe Égérie en plâtre.
En 1870, il s’enrôle pour défendre la patrie, et se retrouve prisonnier, le temps de la guerre, en Allemagne, dans la ville de Magdebourg.
Après son retour de captivité, il reprend sa carrière de sculpteur, et collectionne les médailles tant aux salons qu’aux expositions universelles. Il est régulièrement élu pour être jury du Salon, ce qui lui vaut maintes fois d'être hors concours, ne pouvant être juge et partie !
Il reçoit quelques commandes d’Etat, et de municipalités comme Montargis, Alès, Tours et bien sûr Neuilly-sur-Seine, la ville où il réside.
Sa demeure, sise au 56 boulevard d’Argenson comprend un atelier, très spacieux, qui s’élève au milieu d’un grand jardin, et disparait, au printemps et à l’été, sous les plantes grimpantes et les roses trémières.
Adrien-Etienne Gaudez apprécie d’y recevoir ses amis, des critiques d’art en vogue, tel Emile Bergerat, dit Caliban, le gendre de Théophile Gautier, Ernest Judet et Paul Belon, ou des sculpteurs non moins célèbres tel Auguste Rodin, Joseph Osbach (1851-1894), Benoît-Lucien Hercule (1848-1913) ou encore l’américain Paul Wayland Bartlett (1865-1925) qui amenait dans son sillage de jeunes misses américaines, à qui Adrien Gaudez enseignait la sculptures (elles exposèrent même au Salon de 1888).
Travailleur infatigable, dans un style très académique, mais toujours empreint de grâce et d’une grande souplesse de facture, Adrien Gaudez sculpte avec précision, cisèle avec finesse. Il s’affirme par ses figures toutes originales, brodant à l’infini sur des sujets de genre à costumes. Lorsqu’il s’éteint, précocement à l’âge de 58 ans, en janvier 1902, il laisse quelques 138 sculptures…
Très marqué par la guerre de 1870, et par sa captivité, et pétri d’un sentiment patriotique très fort, Adrien Gaudez a sculpté ce fantassin tel un soldat universel, chargé de veiller sur le salut de la Nation, et donc « Espoir de la France », mais aussi porteur du souvenir de tous ces hommes qui sont morts en 1870 pour défendre leur patrie, leur terre, leur femme et leurs enfants.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Hauteur | 37 cm |
Largeur | 15 cm |
Diamètre | du socle : 13 cm |
Style - Période | 4950 grammes |
Matériau | bronze à patine médaille |