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Sculpteur
Didier Debut 1824 - 1893
Époque
Seconde moitié du 19ème siècle
Provenance
France
École
École française de sculpture orientale
Dimensions
Hauteur : 30 cm
Profondeur : 20 cm
Largeur : 26 cm
Poids : 2860 gr.
Terrasse
Longueur : 14,8 cm
Largeur : 11,3 cm
Signature
Sur la terrasse : Debut
Cachet de Garanti
Plaque indiquant « Prix de Rome », Didier Debut ayant obtenu en 1851 le second Prix de Rome …
Matériau
Épreuve en bronze à patine médaille
Composé de plusieurs pièces, le bronze est complet.
GTGBMARCHANDOR
C’est à Moulins, dans l’Allier, où son père, le capitaine Claude Blaise Debut (Régiment des Chasseurs à cheval de la Somme) est en garnison, que naît Didier Debut.
Il entre en septembre 1842 à l’École des Beaux-Arts où il suit les enseignements de David d’Angers. Second prix de Rome en 1851, avec un bas-relief représentant es Grecs et les Troyens se disputant le corps de Patrocle, il expose déjà au Salon des Artistes Français depuis 1848. Il y présente des œuvres avec une grande régularité jusqu’à l’année de sa mort (1893), et est récompensé d’une mention honorable. S’il a réalisé plusieurs statues monumentales pour la façade de l’Hôtel de Ville de Paris, le Palais Garnier ou le Tribunal de Commerce de la capitale (16 cariatides d’un mètre quatre-vingt, en 1868), la postérité ne garde que la mémoire de ses petits bronzes d’édition marqués par le courant orientaliste d’alors.
Ce thème semble-t-il n’a été traité que par Didier Debut, à l’inverse de celui du porteur d’eau qui a inspiré de nombreux sculpteurs.
Dans une attitude dynamique, un jeune garçon coiffé d’un tarbouche, tend une orange sucrée et juteuse aux passants. Sur sa hanche, son panier d’osier, à peine plein, suggère que la vente a été plutôt bonne jusqu’à présent.
La patine médaille et son thème font toute la rareté de cette sculpture.
L’orientalisme est un mouvement artistique qui se développe en Occident au 19ème siècle. Il prend ses racines au 18ème siècle, notamment dans la littérature avec en 1711, la traduction par Antoine Galland des Mille et une nuit, Montesquieu et ses Lettres persanes éditées en 1721 et Zadig ou la Destinée, de Voltaire, publié en 1748.
1798-1801 - Imprégné de l’orientalisme diffus des Lumières, le général Bonaparte entend que son expédition d’Egypte ne soit pas que militaire. Il s’entoure de scientifique et d’artistes. Le Voyage dans la basse et la haute Egypte que publie en 1802 le baron Vivant Denon en est la parfaite illustration. Outre le récit du voyage, l’ouvrage comporte de nombreux croquis des sites archéologiques visités.
À la suite de cet ouvrage, les récits de voyage deviennent un véritable genre littéraire que n’ont pas dédaigné François-René de Chateaubriand, Alphonse de Lamartine, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert, Pierre Loti, et tant d’autres.
La mise en place de la marine à vapeur dans les années 1830, ainsi que l’allègement des conditions de quarantaine facilitent grandement les déplacements. Les artistes, qu’ils soient écrivains, peintres ou sculpteurs, de même que les scientifiques, les ethnologues et les archéologues n’hésitent plus à se rendre sur place, fascinés pour ces cultures du Levant.
L’Europe découvre, sur la rive orientale de la Méditerranée, une fabuleuse cité, Constantinople, ex-Byzance, porteuse de tant de mythes. Ses monuments fabuleux témoins d’un riche passé, agité et fascinant, son histoire, ses coutumes (la polygamie, les bains publics, l’esclavage, les harems, la gouvernance despotique d’un sultan …) sont l’expression d’une terre inconnue et tellement fascinante que le regard de l’artiste hésite entre fantasme romantique et ethnographie sans jamais se pouvoir se départir de son fonds de culture occidentale.
1830 – dans le but de mettre fin à la crise intérieure qui menace son règne, Charles X lance une expédition en Algérie.
Le lointain Orient se rapproche et devient, avec l’installation durable de la présence française, désormais facilement accessible aux artistes français, voire britanniques.
Après 1865 - Allemands et Américains adoptent la mode orientaliste au moment même où, en France, celle-ci s’essouffle légèrement.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | 20 cm |
Hauteur | 30 cm |
Largeur | 26 cm |
Diamètre du socle | (terrasse) 14,8 X 11,3 cm |
Poids | 2860 gr. |
Signature | Debut + cachet de garanti + plaque "Prix de Rome" |
Époque | Seconde moitié du 19ème siècle |
Provenance | France |
Matériau | Bronze à patine médaille |