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Peintre
Eugène Cicéri 1813-1890
Époque
Circa 1850-1890
Provenance
France
École
École française de peinture
Groupe de Marlotte / École de Barbizon
Dimensions à vue
Hauteur : cm
Longueur : cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : cm
Longueur : cm
Cadre
Encadrement refait à neuf
Matériau
Aquarelle
Signature
En bas à gauche : E. Cicéri
GTGTCICERIPONT
Eugène Cicéri naquit à Paris le mercredi 27 janvier 1813, dans une famille d’artistes peintres. Son père, Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1868), peintre, était le chef décorateur de l’Opéra de Paris et l’inspecteur des théâtres de la Cour. Il avait, en son temps été l’élève de l’architecte François-Joseph Bélanger (1744-1818, qui fut architecte du Comte d’Artois, construisit le Pavillon de Bagatelle en 1777 et composa les décors du Château de Chantilly).
La mère d’Eugène Cicéri, Alexandrine Isabey (1791-1871) était la fille du miniaturiste de l’Empire Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) et sœur de l’aquarelliste Eugène Isabey (1803-1886).
Portrait d'Eugène Cicéri d'après un portrait de J. Tojette
Aquarelle signée L.X, situé et daté Marlotte Juin 99, collection particulière
Eugène Cicéri avait une sœur, Lucie Nancy, née en 1819, qui épousa le peintre et décorateur Auguste Alfred Rubé (1815-1899).
Après avoir suivi les enseignements de son père et de son oncle, Eugène Cicéri exposa aux Salons à partir de 1851, et jusqu’en 1867.
Attiré par le principe de l’École de Barbizon de sortir de l’atelier, pour peindre sur le motif, tout en osant de nouvelles couleurs et un dessin moins conventionnel, il s’installe, en 1850, à la Feuilleraie, à l’incitation de l’écrivain Henry Murger (1822-1861) dans le petit village de Marlotte, que l’on trouvait à une huitaine de kilomètres de Fontainebleau, au bout d’une petite route carrossable qui cheminait à travers la forêt partant du rond-point de l’Obélisque.
Eugène Cicéri y retrouve les peintres Henri-joseph Harpignies, Auguste Allongé, Albert, Rigolot, Charles François Daubigny, Narcisse Diaz de la Peña, Alexandre-Gabriel Decamps, Nicola et Giuseppe Palizzi, et beaucoup d’autres. Il épouse le 26 juillet 1855 l’aînée des trois filles du peintre Auguste Boulanger, installé lui-aussi à Marlotte, Constance Augustine. La famille Cicéri s’installe alors Villa Marie-Louise, dans l’une des principales artères de Marlotte, aujourd’hui rue Murger (au n°57) où le peintre vécut jusqu’à sa mort le lundi 20 avril 1890.
Homme généreux et d’humeur joviale, les artistes trouvaient chez lui toujours une cordiale hospitalité. Son contemporain, le peintre Jules Laurens, raconte même qu’un jour, à Melun, alors qu’il attendait dans son tilbury sa femme qui faisait quelques courses, un bourgeois le prit pour un cocher et lui demanda de le conduire à la gare, ce que le peintre fit fort aimablement, le sourire aux lèvres, sans taisant son statut à son passager qui ne sut jamais qu’il avait été transporté par un grand artiste !
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel