En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales En savoir plus
Aucun produit
Artiste
Georges BONNETERRE fin du 19ème siècle - 1969
Provenance
France
École
École française de peinture militaire
Dimensions avec cadre
Hauteur : 36,5 cm
Longueur : 26,5 cm
Dimensions à vue
Hauteur : 22 cm
Longueur : 13 cm
Cadre
Cadre baguette vieil or
Technique
Aquarelle
Signature
En bas à droite
Datées
GTGT3AQBONNETERRE
Drôle de personnage ce Georges Bonneterre à l’incontestable talent de peintre et de dessinateur. Ses œuvres, de grande qualité, ont su trouver un public de collectionneurs avertis. Mais si son œuvre est passée à la postérité son souvenir à lui s’est peu à peu effacé…
Georges Bonneterre est né dans la Ville Rose, à la fin du 19ème siècle. Comme tout bon méridional qui se respecte, c’est un bon vivant. Le verbe haut, la plaisanterie toujours au bord des lèvres, il a le cœur sur la main et ne se prend jamais au sérieux. Tellement peu d’ailleurs, que ses activités de peintre n’étant guère rémunératrice, il exerce en parallèle le métier de voyageur-représentant… en lingerie féminine ! Boudu* c’est qu’il n’y a pas de sots métiers du moment qu’ils font bouillir la marmite ! Car il a beau solliciter la charge de « peintre des armées », celle-ci, lui sera toujours refusé.
Mobilisé en 1914, Georges Bonneterre est versé dans le corps des Artilleurs. La chute d’un chariot de munitions le blesse sévèrement. Mais il se doit à la Patrie, et retourne au feu à peine rétabli.
Ses pérégrinations de représentants de commerce ne l’empêchent pas de participer à la fondation de l’Académie toulousaine des Arts militaires Anciens qu’il préside avant d’en être le Président d’Honneur.
Il s’éteint à l’âge de 80 ans, dans les premiers mois de 1969.
*Boudu : juron toulousain
Crée le 23 novembre 1792, le 8ème Hussards est dissous puis recrée par ordonnance Royale de Louis-Philippe du 29 septembre 1840.
Le 10 novembre 1840, le nouveau régiment, qui compte 730 cavaliers, est passé en revue dans la cour des Cadets de Lunéville, par le duc de Nemours. Leur uniforme a été dessiné par le peintre Eugène Lami. Ses couleurs ont été choisies par la reine Amélie, et reprennent celles du 5ème Hussards du 1er Empire.
Célèbre pour sa pelisse blanche, le 8ème Hussards est surnommé « Hussards blancs ». Cette emblématique pelisse blanche vaut d’ailleurs aux Hussards quelques déboires lors de la campagne d’Italie de 1859. Alors qu’une patrouille effectue une reconnaissance du côté de Tortone, ses cavaliers sont pris pour des Autrichiens. L’ordre est donc donné aux 4 escadrons d’Italie, de retourner leurs pelisses blanches : la doublure étant bleu foncé, plus de méprise possible avec les Autrichiens.
En grande tenue, notre 8ème Hussard porte la sabretache frappée de l’aigle impériale et la pelisse jetée sur le dolman, et le talpack avec flamme rouge (coiffure tronconique en peau d’agneau frisé de couleur noire).
Ce sapeur de la Gendarmerie à pieds du Second Empire est le digne descendants des soldats « porte-hache » crées en 1747 sur le modèle prussien des « soldats charpentiers ». Les meilleurs soldats de la Gendarmerie appartiennent à la Garde Impériale. Celle-ci avait été rétablie par le décret du 1er mai 1854, et un régiment de gendarmes à pied avait également créé.
Envoyé en Crimée dès septembre 1854, le régiment s’était illustré lors des combats du 7 juin 1855, perd 5 officiers et 136 gendarmes. Ce sera toutefois la seule campagne extérieure du régiment avant la guerre de 1870.
Le sapeur, est coiffé d’un bonnet à poil (aussi appelé oursin) surmonté du plumet blanc et écarlate, très proche de celui des Grenadiers. Il porte les gants à crispin, c’est-à-dire agrémentés de manchettes épaisses destinées à protéger les poignets. Le tablier de « pontonnier », en veau, mouton ou buffle, la hache font également partie de l’équipement du sapeur. Sur son bras, l’insigne, deux haches croisées surmontées d’une grenades, indique la fonction et le grade du sapeur.
Trompette de lancier en grande tenue, coiffé de la très particulière czapska de couleur blanche (qui indique que son porteur est musicien ou trompettiste).. Le plumet, en crin écarlate, indique qu’il s’agit d’un officier subalterne.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel