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Artiste
Eugène Chaperon 1857 - 1938
Provenance
France
École
École française de peinture militaire
Dimensions avec cadre
Hauteur : 43,3 cm
Longueur : 39,4 cm
Cadre
Cadre moderne en bois mordoré
Technique
lithographie
Signature
En bas à gauche
GTGTCHAPERONASSOUP
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Personnalité pleine de contraste que celle de cet élève d’Isidore Pils (1813-1875) et d’Édouard Detaille (1848-1912) ! Capable de produire des œuvres d’une grande rigueur dans le domaine militaire où il excelle (il expose aux Salons des Artistes français sur ce thème dès 1878, il a 20 ans) et de donner la réplique à de Coquelin Cadet dans des comédies débridées au Théâtre de la Porte-Saint-Martin dans le même temps !
Eugène Chaperon
C’est qu’il appartient à une famille d’artiste, Eugène Chaperon. Son père, Philippe (1823-1906) travailla comme peintre de décors, pendant plus de 30 ans, dans l’atelier du maître décorateur Eugène Ciceri. Son frère, Philippe Auguste Théophile (né en 1853) était connu comme écrivain, journaliste, critique, chroniqueur. Son cadet, Emile Alphonse (1868-1946) marchait sur les voies paternelles dans la peinture de décors.
Avant la Grande Guerre, Eugène Chaperon aborde à presque tous les thèmes militaires. Il collabore pour divers revues et périodiques, notamment l’Illustration. La Grande Guerre modifie sa vision des choses et de la vie, et il se consacre alors à des scènes de genre qu’il situe sous la Monarchie de Juillet.
Cette lithographie fait la couverture de la petite revue « Escrime et Gymnastique (n°49, I) imprimée pour le compte des Cahiers d’Enseignement illustrés.
Publiés entre 1875 et 1900 par les éditions Baschet dans un but pédagogique et didactique, les Cahiers d’Enseignement illustrés « vulgarisent des connaissances utiles en frappant les yeux et la mémoire par l’image ». C’est ainsi qu’aux côtés d’indications techniques, on trouve des renseignements pratiques et usuels touchant principalement aux domaines des sciences naturelles, de la préhistoire et de l’armée. Les textes sont illustrés par des artistes de renommées. Concernant les illustrations militaires, les éditeurs ont requis la collaboration d’Eugène Chaperon, de Marius Roy (1853 -1921) et de Charles-Edouard Armand-Dumaresq (1826 – 1895), peintres militaires au dessin précis et documenté, à la réputation de peintre militaire solidement établie.
Les Cahiers d’Enseignement publient donc une série d’articles autour de l’armée et ses techniques de combat regroupés sous les titres génériques de « La Science des armes dans la Cavalerie », « Au Quartier » et les « Grandes manœuvres ».
Notre lithographie, Assouplissements se retrouve dans le premier des six fascicules consacrés à la Science des Armes dans la Cavalerie, plus particulièrement dans celui traitant des exercices préparatoires.
Notre lithographie illustre les explications sur les assouplissements, qui sont les premiers des exercices du travail préparatoire. Les soldats y sont représentés vêtus du bourgeron* et du pantalon de travail.
*bourgeron : chemise de toile grossière portée pour certaines corvées et les exercices. Les officiers et sous-officiers ne le portent pas.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel