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Alphonse Lalauze est un parisien. Né dans la capitale en juin 1872. Il est le fils d’Adolphe Lalauze, peintre, illustrateur et graveur dont le nom joui d’une belle renommée et de Marie Valla. Il fait ses classes dans l’atelier d’Édouard Detaille (1848-1912) chef de file des peintres militaires, extrêmement renommé non seulement en France mais aussi à l’étranger grâce à ses peintures patriotiques, notamment de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
À la suite de son maître, Alphonse Lalauze peint des scènes de guerre, s’attachant à décrire avec précision, réalisme et minutie les uniformes, comme le démontre l’ouvrage auquel il collabora, « Costumes militaires de l’Armée Française 1902-1907 » qui connait un succès certain. Il expose également, comme beaucoup d’artistes, très régulièrement au Salon des Artistes français, dont il devient sociétaire. Il a une prédilection particulière pour l’épopée napoléonienne qu’il s’attache avec tant d’attachement à restituer. Il collabore également avec de nombreux journaux (Soleil du Dimanche ou La Guerre des Nations notamment), et éditeurs.
Le 17 décembre 1913, dans les salons du palais d’Orsay, quelques mois après la mort d’Edouard Detaille est fondée la Société des Peintres Militaires à l’initiative François Flameng (1856-1923) et d’une quinzaine de ses amis, élèves, émules.
Le 22 avril 1914, le titre de « peintre du Ministère de la Guerre » est créé, alors même que la France entre en guerre le 3 août 1914. Dès le 15 décembre, le musée de l’Armée, sous l’impulsion de son directeur, le Général Gustave-Léon Niox (1840-1921) envoie en missions sur le front des peintres militaires. Il s’agit de saisir l’essence des combats, de la routine des soldats, de restituer les hommes de troupes et de leurs officiers dans leur quotidien, de portraiturer les grands chefs... Le musée de l’Armée achète ces oeuvres et les exposent – aux côtés des trophées de guerre - à l’Hôtel des Invalides.
Ces expositions rencontrent un immense succès populaire. Ayant été accrédité comme peintre militaire du Musée des Armées, Alphonse Lalauze participe à de nombreuses missions en 1915, 1917 et 1918 qui le mènent de la Somme, à la Lorraine en passant par l’Alsace et la Champagne.
Alphonse Lalauze met aussi son talent au service de la publicité : il remporte en 1923 le concours organisé par la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France pour l’affiche du concours international de gymnastique organisé aux Champs de Mars, à Paris, les 21 et 22 mars 1923. La charte graphique de cette affiche est reprise pour toutes les affiches suivantes et set à illustrer les diplômes décernés par la Fédération.
Adolphe Lalauze se retire dans les années 30 dans sa propriété de « La Rotonde » qu’il appelle La Lauzière, à Milly-la-Forêt. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1931, avant de s’éteindre, chez lui, à l’âge relativement jeune de 64 ans, en 1936.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel