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Artiste
Tancrède Bastet 1858-1942
Époque
Circa 1890
Provenance
France
École
École française de peinture orientaliste
Dimensions avec cadre
Hauteur : 79 cm
Longueur : 102 cm
Dimensions à vue
Hauteur : 59,5 cm
Longueur : 81 cm
Cadre
Encadrement d’origine en bois doré à la feuille, réalisé par la maison Valadier à Alger, et sculpté d’une sourate qui proclame la grandeure de Dieu : Allah Akbar
Matériau
Huile sur toile.
Signature
En bas, à droite : T. Bastet
Localisé : sous la signature : Salé
de la main du peintre, au dos de la toile « Bab Misra, la porte des Pirates à Salé »
GTGTSALÉBASTET
Né à Domène, en Isère, il entre à l’École des Beaux-Arts de Grenoble, dans l’atelier d’Aimé Charles Irvoy (1824-1898) à Grenoble puis dans celui d’Alexandre Cabanel (1823-1889) à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Il concourt en 1885 pour le Grand Prix de Rome de Peinture mais n’obtient aucun prix et postule pour le Ministère des Colonies. Chargé de missions pour son ministère, il parcourt le Moyen-Orient méditerranée, l’Inde et le Maghreb.
Peintre d’un académisme rigoureux, il mêle habilement l’aquarelle, le pastel et l’huile.
Il ramène de ses voyages de magnifiques toiles chatoyantes et lumineuses, habitées et sensibles.
De retour en métropole, il prend la direction de l’École des Arts Industriels de Grenoble et continue à peindre, ne se cantonnant pas à un seul genre, des scènes animées, des nus, des paysages aussi bien que des natures mortes.
Mort à Grenoble en 1942, quelques-unes de ses toiles sont visibles au Musée de Grenoble.
Tancrède Bastet découvre le Maroc dans les années 1890. Casablanca n’existe alors que sous la forme d’un petit village. À une centaine de kilomètres de là, Rabat n’est pas encore la capitale du Royaume chérifien. De l’autre côté du fleuve Bou Regreg, à l’abri derrière ses murailles ancestrales, se dresse Salé la blanche, ancienne forteresse corsaire, fondée au début du 11ème siècle par les Beni Ifren.
Les murailles de Salé, érigées dès le 11ème siècle, subissent des modifications à mesures que la cité se transforme. Le calife almohade Abdelmoumen, en 1132, fait abattre la partie sud des remparts en représailles d’une révolte de la population. Les Mérinides (qui règnent sur l Maroc de 1269 à 1465) remanient le système défensif de la cité, restaurant les murailles, et relevant celles qui avaient été abattus. Les travaux avaient été confiés à un ingénieur andalou venu de Séville, Mohamed Ben Ali. Ces mêmes mérinides, installent à Salé son premier chantier naval, gigantesque, qui tournera pour plusieurs siècles, la cité vers la mer.
Notre tableau ne montre pas l’aspect maritime de la ville, mais, restitue toute la beauté militaire de ses murailles mérinides. En effet, à l’époque où Tancrède Bastet effectue sa mission au Maroc, l’arsenal était ensablé, et son activité réduite à sa plus simple expression. Sans doute frappé par la beauté et la puissance majestueuse de cette enceinte, avec un pineau à la fois sobre et chaleureux, il en restitue toute la splendeur et l’harmonie. Un cavalier se dirige vers une porte, Bab Misra, qui ouvrait l’accès à la médina et par-delà à l’arsenal et au port.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | à vue : 81 cm ; avec cadre 102 cm |
Hauteur | à vue : 59,5 cm ; avec cadre 79 cm |
Style - Période | peinture orientaliste |
Signature | Tancrède Bastet |
Époque | Circa 1890 |
Provenance | France |
Matériau | Huile sur toile |