En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales En savoir plus
Aucun produit
Artiste
Etienne Laget 1896-1990
Époque
Circa 1950-1970
Provenance
France
École
École française de peinture provençale
Dimensions à vue
Hauteur : 50 cm
Longueur : 64 cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : 64 cm
Longueur : 79 cm
Cadre
En bois
Matériau
Aquarelle
Signature
En bas, à droite : Etienne Laget
GTGTLAGETBAUX
Peintre, aquarelliste, illustrateur, Etienne Laget est né à Arles en 1896. Tout seul, comme le dit Claude Mazeau, il apprend à voir, à sentir et à transcrire avec exactitude et fidélité tout ce qui l’entoure ». En son atelier rue Saint-Estève à Arles, dans sa maison natale. Dans les années 1925-1935, il collabore à de nombreux ouvrages régionaux, notamment ceux du félibre Joseph Bourrigny (1878-1929), tels Arles et ses environs, Le costume en Provence ou La Reino Sabo, rouman. Dans les années 1950-1960, il crée des cartes postales aux couleurs de la Camargue ou des Arlésiennes, ainsi que des affiches tout en peignant huiles et aquarelles dont le thème de prédilection est Arles et sa Camargue. Ce qui ne l’empêche nullement d’être inspiré par la Savoie, l’Alsace ou encore le Nord.
Artiste éclectique, il collabore avec la faïencerie HENRIOT-QUIMPER. Créée en 1690, cette faïencerie, réputée pour son savoir-faire, aime à innover en demandant à plusieurs artistes peintres de participer à quelques-unes de ses collections. Etienne Laget a su s’adapter à ce matériau un peu particulier, et a ainsi décoré tant des lignes de vaisselle, que de vases ou autres objets décoratifs.
Arlésien dans l’âme, Etienne Laget est si attaché à sa cité et à la culture provençale qui participera de nombreuses fois (1954, 1958, 1970, 1974) à l’élection de la reine d’Arles. Il a également photographier la Camargue et le monde des gitans avec coeur et talent. Le Musée de la Camargue d'ailleurs d'étient un riche fonds photographique le démontrant. Il s’éteint en 1990, à l’âge très honorable de 94 ans, dans sa bonne ville d’Arles, qui l’avait tant inspirée.
Campé sur un éperon rocheux, au cœur du massif des Alpilles, le Château des Baux dresse fièrement ses ruines hiératiques dans un ciel provençal moutonneux. Probablement construit au 10ème siècle par le Seigneur Pons le Jeune, de par sa situation stratégique, il assure une fonction de défensive et de surveillance. Il subit au 12ème des transformations. Un donjon s’inscrivant dans la configuration naturelle du rocher est construit. La Maison des Baux est alors à son apogée, et règne sur les terres Baussenques, maîtresse de 79 villes ou places fortes.
D'un trait sobre, toujours souligné de noir, avec des aplats de couleurs, notamment sur le rochets, notre peintre Camarguais Etienne Laget a peint les vestiges de cette forteresse baussenque, au printemps quand la garrigue est encore verte et fleurie, ce tableau est l’essence même de la Provence. Pour un peu que l’on y prête l’oreille, on y entendrait le chant des cigales !
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | 65 cm à vue |
Hauteur | 50 cm à vue |
Style - Période | Circa 50-70 |
Signature | en bas à droite |
Matériau | Aquarelle |