En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales En savoir plus
Aucun produit
Peintre
Charles FLOCH
Époque
Fin 19ème siècle
École
École de peinture bretonne
Dimensions à vue
Hauteur : 36 cm
Longueur : 60 cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : 70,5 cm
Longueur : 95 cm
Format
Marine
Signature
En bas à gauche
Daté : 1888
Annoté en bas au centre : A.B.D. Armateur : J. Dambrung – Capitaine : Audic
Matériau
Aquarelle
Cadre
cadre en bois, à double baguette dorée décorée d’une frise d’oves et de perles séparée par un bandeau beige.
À noter quelques légères rousseurs.
GTGTFLOCH
Floch ! En voilà un nom qui sent bon la Bretagne ! Dans les temps anciens, ce nom désignait un jeune garçon qui bien souvent était mousse. Entre 1645 et 1914, on trouve autant de Charles Floch dans le Finistère, que de grains de sel dans la Baie de Douarnenez, ce qui n’est pas peu dire ! La plus grande majorité de tous ces Charles Floch a exercé la profession de poudrier, gabarier au port, marin d’État (fourrier, canonnier, premier maître de manouvre, matelot, voilier, calfat, quartier-maître charpentier…), ouvrier à l’arsenal ou encore gardien de bureau de la Marine à l’arsenal et la liste est loin d’être exhaustive ! Mais de peintre…. Point. Le catalogue des Salons pour la décennie 1880 ne révèle aucun artiste du nom de Charles Floch. Pas plus que les dictionnaires d'Emmanuel Benezit, Charles d'Auray ou Jules Clarétie...
Une fois encore un peintre de talent a sombré dans l’oubli, quelques brefs instants remis à la lumière lorsque ses trop rares toiles, toutes d’excellentes factures, ressurgissent çà et là dans les maisons d’enchères où chez les antiquaires.
Étonnamment, si nous ignorons tout de ce peintre, Charles FLOCH, en revanche le capitaine AUDIC, donc le nom figure en bas de la toile, et qui manœuvra ce voilier, est parvenu jusqu'à nous, que sa carrière militaire nous permet de connaître.
Né à Ancenis (en Loire-Atlantique) le premier avril 1844, Christian AUDIC entre dans la marine impériale en 1861. De la Cochinchine à l’Algérie en passant par Madagascar, embarqué à bord d’une frégate ou d’un aviso à roues commandant un croiseur de batterie, un aviso ou une frégate, il achèva sa longue carrière de 37 ans 9 mois et 28 jours comme inspecteur des Électro-sémaphores. Il s’éteignit à Vannes le 2 novembre 1920.
Cette toile met en scène un brick de la marine commerciale, dont le peintre n’a pas pensé à nous laisser le nom, que commanda le capitaine Audic. L’armateur de ce brick, Jules DAMBRUNG (né en 1846) était fournisseur de la marine et de l’État.
Doté de deux-mâts (le mât de misaine, plus petit, à l'avant, et le Grand Mât à l’arrière) équipés de voiles carrées, d’une voile aurique (Brigantine) à l’arrière et de trois focs à l’avant, le brick est un fin navire très apprécié à la fois dans le commerce, la marine de guerre et … la piraterie. Rapide et très manoeuvrable surtout par vent arrière, d’un tonnage de 200 à 350 tonneaux, il pouvait embarquer jusqu’à 40 personnes, dont un équipage de 12 à 16 marins. Ce type de voilier connut son heure de gloire au 18ème siècle, notamment dans le commerce triangulaire. Il est, au cours du 19ème siècle, supplanté par les grands clippers puis par les navires à vapeur.
Cette aquarelle raconte les heures glorieuses et palpitantes de la marine à voile, où chaque course était une aventure dont le danger n’était jamais exempt…
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | 60 cm à vue / 95 cm avec cadre |
Hauteur | 36 cm à vue / 70,5 cm avec cadre |
Style - Période | École de peinture bretonne |
Signature | En bas à gauche Annoté au milieu en son centre : A.B.D. Armateur : J. Dambrung – Capitaine : Audic |
Époque | deuxième moitié du 19ème siècle |
Daté | 1888 |
Matériau | aquarelle |