Marché de Normandie - Auguste Constantin

Auguste Aristide-Fernand Constantin, un aquarelliste talentueux

Auguste Aristide-Fernand Constantin naît à Paris en 1824.
Son père, Auguste Constantin (1790-1842) était un célèbre architecte parisien. Son grand-père, Guillaume Constantin, collectionneur d’art, avait participé à la création du musée du Louvre.

Sur les traces de son père, Auguste Aristide-Ferdinand fait des études d’architecture lorsqu’un accident de cheval le rend infirme.
Il se tourne vers la peinture. Il suit les enseignements du peintre néo-classique François-Edouard Picot (1786-1869) et ceux de Thomas Couture (1815-1879), excellent pédagogue, dont l’atelier avait la réputation de concurrencer l’École des Beaux-Arts .
Thomas Couture excellait dans la transmission de la peinture historique.

Auguste Aristide-Fernand Constantin expose pour la première fois en 1848 au Salon des Champs-Elysées, et le fera ensuite régulièrement jusqu’en 1893.
Aquarelliste, ses thèmes de prédilection sont les natures mortes, les compositions décoratives, les sujets de genre.
De ses études d’architecte, il a conservé le goût des paysages urbains qu’il aime à situer dans un cadre médiéval, principalement en Normandie.

Il est également graveur.

En 1862, il participe au renouveau de l’eau-forte de peinture, mouvement lancé par l’éditeur et marchand d’estampes Alfred Cadart (1828-1875) et l’imprimeur Auguste Delâtre (1822-1907) par la création de la Société des Aqua-Fortistes (1862-1875).

Généreux et très sociable, Auguste Aristide-Fernand Constantin a établi son atelier, au 14 rue de Lancry, dans le 10ème arrondissement.
Il aide et soutient, sa vie durant beaucoup de ses amis, ou jeunes peintres en début de carrière.

Pourtant, lorsqu’il meurt en 1895, il est dans la misère la plus totale et oublié de tous...

Marché de Normandie

Dès 1840, et jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, les peintres, qu’ils soient parisiens, provinciaux ou étrangers, qu’ils soient mondains, maudits, au sommet de leur gloire ou totalement méconnus, arpentent la côte normande, entre Le Havre et Dieppe.
Ils s’inspirent de l’eau, du ciel, de la lumière, des ports, des champs et des villages.

Auguste Aristide-Fernand Constantin, fidèle à son thème de prédilection, peint ici l’église Sainte-Catherine de Honfleur, avec son clocher très reconnaissable, devant laquelle se tient un petit marché paysan.