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Sculpteur
Rosa Bonheur 1822 - 1899
Époque
Seconde moitié du 19ème siècle
Provenance
France
École
École française de sculpture
Dimensions
Hauteur : environ 8,7 cm
Largeur : env. 4,5 cm
Longueur : env. 14cm
Poids : 226 grammes
Socle Terrasse : 12,5 X 4,5 cm
Signature
Sur l’avant de la terrasse : R. Bonheur
Fonte Peyrol : signature entre les deux pattes
Matériau
Épreuve en bronze à patine mordorée.
GTGBVACHERBONHEUR
Marie-Rosalie Bonheur est née le 16 mars 1822 à Bordeaux. Son père, Raimond Bonheur (1796-1849) peintre de petite renommée issu d’une famille de cuisiniers toulousains, avait épousé Sophie Marquis, fille adoptive de Jean-Baptiste Dublan de Lahet, riche commerçant bordelais, qui s’avéra être en réalité son grand-père biologique.
Elle partage les quatre premières années de sa vie entre la ville et le château de Grimont à Quinsac, demeure de son grand-père.
La famille désormais composée de deux enfants en plus de Rosa, Auguste (né en 1824) et Isidore (né en 1827) s’installe à Paris. Mais rapidement, Raimond, qui pensait sinon y faire fortune, du moins trouver de quoi acquérir une certaine aisance doit déchanter. Sophie, son épouse, qui avait bénéficié d’une excellente éducation et maîtrisait parfaitement l’art de la musique, donnait des leçons de piano. En 1830, une petite Juliette augmente le foyer. Pourtant la misère n’est pas loin, et Sophie doit travailler le soir à des travaux d’aiguilles pour compléter le revenu familial. En effet, Raimond, influencé par le Saint-Simonisme * rentre en loge, fait vœu de célibat et s’installe dans la maison communale des Saint-Simoniens de Menil-Montant. Lorsque celle-ci est dissoute, quelques mois plus tard par le gouvernement, Raimond regagne son foyer. En 1833, Sophie Bonheur meurt à 36 ans. La famille est si démunie qu’elle est enterrée dans la fosse commune de Montmartre.
Après la mort de leur mère, les 4 enfants sont placés chez une nourrice sur les Champs-Elysées qui envoie les enfants à l’École mutuelle. Marie-Rosalie est indisciplinée et ne parvient pas à se soumettre au cadre strict de l’école. Plutôt que d’aller en classe, elle préfère gambader dans les allées du Bois de Boulogne. Le père, se remarie avec une jeune femme de 9 ans l’aînée de Rosalie.
Son père finit par le retirer de l’école pour la placer en apprentissage chez une couturière où les choses se passent si mal qu’elle est expédiée en pensionnat avant de rejoindre, à 17 ans, l’atelier de son père, au 6ème étage d’une maison de la rue Rumfort. Les animaux l’inspirent et deviennent sa spécialité. Rapidement, ses toiles se vendent, et se vendent bien. Alors qu’elle les signait de son nom de baptême « Rosalie » Son père exige qu’elle signe « Raimond ». Elle s’y refuse catégoriquement, et se décide pour « Rosa » qui était le surnom avec lequel sa mère l’appelait. Elle expose pour la première fois à 19 ans, au Salon des Artistes Français de 1841. Ses œuvres ont du succès, les récompenses tombent, les commandes pleuvent. En 1852, afin de pouvoir se rendre étudier les animaux directement sur les marchés aux bestiaux, elle obtient auprès de la préfecture de police l’autorisation de porter des pantalons (comme George Sand).
Esprit libre et non conformiste, Rosa Bonheur ne vit que pour son art. Elle refuse de se marier, mais s’installe avec son amie d’enfance Nathalie Micas. Elle porte les cheveux courts et fume non pas la cigarette mais le gros cigare. Bien entendu, habillées de pantalon, elle monte à cheval non pas en amazone, mais à califourchon.
Le 24 mars 1849, Raimond Bonheur s’éteint d’épuisement. Il venait juste d’être nommé par le gouvernement directeur de l’École de Dessin des Demoiselles. C’est Rosa qui reprend le poste
En 1860, elle s’installe au château de By, à Thomery, en Seine-et-Marne, où elle aménage un grand atelier et des espaces pour toutes sortes d’animaux. En 1865, l’impératrice Eugénie vient la visiter en personne et lui remet la Légion d’Honneur. C’est la première fois qu’une femme est promue officier de la Légion d’Honneur.
Alors que ses toiles et ses sculptures obtiennent un immense succès et s’envolent même jusqu’aux États-Unis, Rosa Bonheur s’éteint chez elle, le 25 mai 1899. Avec sa mort, l’oubli est venu peu à peu jusqu’à ce que les féministes des années 1980 remettent sa personnalité à l’honneur et que ses œuvres soient redécouvertes.
Au 19ème siècle, la vache, animal bucolique par excellence, prend place dans les intérieurs bourgeois par le biais des tableaux de l’école de Barbizon, mais aussi de sculptures. En 1830, le peintre Charles Jaque crée la Société des peintres animaliers, à laquelle adhéra Rosa Bonheur et ses frères.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | 14 cm |
Hauteur | 8,7 cm |
Largeur | 4,5 cm |
Diamètre | socle terrasse : 12,5 X 4,5 cm |
Poids | 470 grammes |
Signature | sur l'avant de la terrasse |
Matériau | bronze à patine mordorée |