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Luis d'Aguiar, un exceptionnel artiste enfin dévoilé

D'Aguiar, Une signature "anonyme" sur un bronze ?

Il y a dans l’univers du bronze quelques petits mystères que le temps épaissit à mesure qu’il passe… Alors que certains artistes restent dans la lumière, d’autres tombent dans un obscur oubli sans que l’on n’en connaisse vraiment la raison.

C’est ainsi qu’un jour, apparaît au catalogue d’une maison d’enchères, un beau bronze, signé d’un nom dont on ignore tout. D’un nom que l’on ne retrouve nulle part. Les anciens dictionnaires, le Bellier de la Chavigneraie et Auvray, le Stanislas Lami ne le répertorient pas. Les dictionnaires contemporains, le Kjellberg, le Benezit ne le connaissent pas davantage. Nul salon ne l’a exposé… pour autant que l’on sache…

                D’où sort donc ce d’Aguiar ?

Les rares fois où il passe aux enchères, il est écrit : « signé d’Aguiar ».

Quelque audacieux commissaire-priseur se lance, et voici notre artiste réputé hispanique, appartenant à l’école espagnole de sculpture…
Il est vrai que son nom, qui figure sur la terrasse des œuvres qu’il a réalisées, en a la consonance : d’Aguiar.

Quel dommage de laisser cet artiste dans l’ombre...
Il en a fallu de nombreuses heures de patientes recherches pour remonter, tel Thésée suivant le fil d’Ariane, un tout petit peu la piste de ce mystérieux sculpteur.
Mais si la plus grande partie de sa vie reste toujours indéchiffrable, une petite lucarne s’est ouverte …

              Faisons la connaissance de Luis d’Aguiar.

Luis d'Aguiar, un businessman chilien

En réalité, notre artiste n’est pas espagnol.
Ni même portugais, bien qu’il soit issu d’une très ancienne et illustre famille lusitanienne.

Ses ancêtres se sont, au tout début du 19ème siècle, installés du côté de Valparaiso, avant même l’indépendance du Chili (qui intervint en 1810).
Cependant, dans les années 1860, les d’Aguiar du Chili mettent un pied en France pour affaires, et dès lors, partagent leur temps et leurs activités entre la France, l’Europe et cette lointaine petite bande de terre coincée entre Cordillère des Andes et Pacifique, tout au sud-ouest du continent américain.

                                     

C’est ainsi que naît, très certainement dans les années 1870-75, à Valparaiso ? Ou bien à Santiago ? en tout cas au Chili, Luis d’Aguiar.
Son grand-père y avait édifié un empire financier. Son père l’internationalisait.
La carrière du jeune Luis était donc toute tracée. Ses études l’ont éduquées en ce sens : poursuivre les affaires familiales.

                          

Notre Luis d’Aguiar est un esprit fantasque. Il possède une âme d’artiste.
Il aime à chevaucher des heures entières, enivré par le vent de la course. La beauté des choses, du monde le fascine bien plus que les chiffres et les affaires. Ses mains le démangent... il veut créer, libérer ses émotions.
Cependant, ce n’est pas un rebelle.

Il sait que son destin ne lui appartient pas : il porte sur ses épaules les efforts et le labeur de son grand-père puis de son père.
Ce seul argument, pour lui, justifie qu’il poursuive cette carrière qui ne l’enthousiasme guère, mais dans laquelle il met néanmoins toutes ses compétences ,toute son énergie et sa bonne volonté. Il est de ceux qui, une fois la décision prise, ne reviennent pas dessus, et font en sorte  que l'harmonie règne autour de cette décision. Il ne s’aigrit pas de ne pas pouvoir faire ce qu’il aime, il s’accomplit de faire fructifier la firme dont il a hérité. C’est sa fierté. Il le dit, en toute simplicité, mais avec force :
                          « je suis l’employeur de milliers de personnes. Que deviendraient-elles si je cédais la firme ou décidais de ne plus m’en occuper pour me consacrer à l’art ?»
Il n’entend pas faillir à cette tâche.

Une passion, l'équitation et les chevaux

Excellent cavalier et passionné par les chevaux, Luis d’Aguiar s’installe au début de la première décennie du 20ème siècle à Chantilly. Il se plaît beaucoup dans la petite cité cantilienne entièrement vouée au cheval et à l’équitation. L’inspiration le saisit, et il s’y livre, sans pour autant faillir à son rôle de businessman.
        « Je suis sculpteur, dit-il sans fausse modestie à Antonio G. Linares, car un jour, j’ai admiré la beauté plastique de mes chevaux. J’ai pris un morceau de glaise, et j’ai façonné l’un d’entre eux… ».
Il les fait couler en bronze ces sculptures exécutées avec une grande finesse, une science extrême l’anatomie équine et du mouvement. Il les expose dans une galerie de l’avenue de l’Opéra.

                 

Pris par son métier de financier, il ne sculpte pas autant qu’il le voudrait. Il n’expose qu’une pièce ou deux à la fois. Mais ces œuvres remportent un franc succès auprès des amateurs de chevaux.

Il en fait réaliser quelques éditions, qui partent pour Londres, New York, Buenos Aires… Très peu restent en France. Aujourd’hui, sur le marché des enchères nationales et internationales, ne sont passés, au marteau, que quatre bronzes, pour la période 2007-2018…

Businessman, cavalier, sculpteur... et peintre

Si par raison Luis d’Aguiar est businessman, il est artiste par l’âme et le cœur. Sculpteur il est, nous l’avons vu, et avec quel talent.
Mais il sait aussi tenir le pinceau. La peinture lui sert, comme il dit « à exprimer une émotion fugitive qui le frappe, à la vue des belles couleurs d’automne, d’un beau paysage de France». Sa production picturale devait être encore plus rare que sa sculpture, car aucune de ses œuvres n’est passée aux enchères ces 20 dernières années.

Sculpteur, peintre, Luis d’Aguiar ne se contente pas de produire. Il admire également la production d’autrui, et surtout celle des porcelaines de Chantilly. Touché par leur histoire, leur délicatesse, la diversité de leurs motifs, il en acquiert de nombreux services et autres pièces.

                                   

Lart de la faïence avait été introduit en France au 17ème siècle, en provenance de la Chine qui le pratiquent depuis le 9ème siècle.
Très vite, Colbert qui avait compris l’intérêt qu’une telle production peut avoir dans le Royaume, avait fait décerner par le roi privilèges et autorisations diverses aux fabricants. Ainsi, en 1725 que Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé, avait fondé, en son domaine de Chantilly, une manufacture de porcelaine.
Construite sur les bords de la Nonette, ses eaux alimentaient un moulin qui mettait en mouvement douze paires de meules servant à la préparation des pâtes. Les porcelainiers ignoraient tout de l’un des éléments essentiels entrant dans la composition de la porcelaine : le kaolin.
Aidés par de chimistes, les porcelainiers inventèrent donc une « porcelaine tendre » (parce que sans kaolin) dont la « recette » était unique et jalousement protégée.
Les premiers gisements de kaolin furent découverts en France à la fin des années 1760. Pourtant, ce ne fut qu’à partir de l’année 1804 que fut utilisé le kaolin à Chantilly, créant ainsi une porcelaine dite « dure ».
La grande rivale de Chantilly, la manufacture de Sèvres fabriquait de la porcelaine dure depuis 1769, portant un grand préjudice à la production cantilienne. En effet, la porcelaine tendre est beaucoup plus fragile et se brise très, trop, facilement.

                                                                                  

Dans ses débuts, la manufacture s’attache à imiter les porcelaines (dans leurs décors plus que dans leurs formes) importées de Chine et du Japon par le Prince de Condé.
Celui-ci en possédait une belle collection : son inventaire après décès n’en dénombre pas moins de 2 000 pièces ! 
Les décors sont donc résolument japonisant mêlant les branches fleuries, les bambous, les haies, les semis de fleurs, les grenades, les perdrix, les grues, les dragons, les phénix, les papillons, les scènes de la vie quotidiennes, les jeux d’enfants…

Dans la seconde moitié du 18ème siècle, les perfectionnements techniques permettent de diversifier la production de la manufacture. S’ensuit l’adoption de « style rocaille », en vogue à l’époque, qui se caractérise par la forme des objets, donc les anses, les prises de couvercles sont de fruits, de fleurs. Les bords des plats et assiettes se festonnent, ou se contournent ou peuvent imiter les reliefs de la vannerie. Les motifs sont floraux (roses, tulipes, pivoines, primevères) ou animaliers (insectes, papillons, oiseaux).

La Manufacture de Chantilly produisait des services de table. Elle était la seule manufacture à le faire, avec celle de Sèvres.
Bien que défavorisée par les privilèges colossaux accordés à la manufacture royale de Sèvres (usage exclusif de l’or et de la polychromie par exemple), la fabrique de Chantilly se spécialisa dans une ornementation à camaïeux de bleus. Ses services de tables connurent un grand succès et lui permirent de franchir le cap de la Révolution française. Toutefois, à partir de 1844, la concurrence de Sèvres, ainsi que celle de Limoges contraignit la manufacture de Chantilly à abandonner la porcelaine usuelle, pour une porcelaine artistique et de luxe.
La guerre de 1870 fut fatale à la fabrique de Chantilly qui cessa toute fabrication,t ne reprenant pas son activité à l’issue du conflit.
Et la porcelaine de Chantilly s’éteignit, et sombra même dans l’oubli.

                               Comment Luis d’Aguiar rencontre cette porcelaine ?
Le mystère demeure entier. Toujours est-il qu’il tombe sous son charme et réunit une grande collection de pièces que d’ailleurs l’on voit se disperser, de temps à autres, dans les maisons d’enchères.

                                                            

Compositeur et Architecte

Esthète jusqu’au bout de l’âme, Luis d’Aguiar ne pouvait pas ne pas toucher à la musique…

Cet artiste atypique possède un orgue chez lui, qu’il a placé devant une fenêtre. Et il compose, parce que, dit-il, « en ces heures où tombe le crépuscule dans ce beau ciel de France, j’aime rêver, et tisser les songes sur le clavier de mon orgue… ».

Alors pourquoi s’étonner lorsqu’il se lance lui-même dans la réalisation, dans le milieu des années 1910, de son cottage cantilien, quartier du Bois Saint-Denis, en bordure de la forêt ? Respectant le style en vogue alors à Chantilly, il fait exécuter, sur ses propres plans, dans le plus pur style anglo-normand, une demeure chaleureuse et agréable à vivre.

                                       

Luis d’Aguiar transforme en beauté tout ce qu’il touche. Il n’en reste pas moins très humble quant à ses nombreux talents.
D’une distinction suprême aussi bien dans son attitude, que dans son geste et dans sa parole, il est néanmoins toujours affable, aimable avec chacun, du simple lad aux plus grands qu’il fréquente.

La chasse à courre avec le Rallye-Chambly

Car il en côtoie du beau monde. Businessman international, il se mêle à un univers très select. Dans sa retraite cantilienne, il est invité régulièrement à participer aux chasses à courre de l’équipage du prince Joachim Murat (l’arrière-petit-fils du célèbre maréchal de Napoléon 1er, cinquième du nom), le Rallye-Chambly, à la tête duquel ce dernier avait succédé en 1911, au duc de Chartres. Il lui arrive aussi, bien que beaucoup plus rarement, de chasser avec le Vautrait du Prince de Joinville.

                                                                                      

    

Dans les allées de la forêt de Chantilly, il fréquente les grands noms de la noblesse d’Empire, chevauchant aux côtés de son altesse Royale la Duchesse de Chartres, de la baronne Lejeune, née princesse Marguerite Murat, de la duchesse de Brissac, de la baronne de Neuflize, de lady Duncannon, de la baronne Robert de Rothschild, de la marquise de Chasseloup-Laubat....

                                                            

Ces gracieuses amazones, cavalières émérites à qui sont revenus plus d’une fois les honneurs de la chasse, lui ont sans conteste fourni l’inspiration d’où sont nées trois de ses plus magnifiques sculptures…

                                            

Il aime le mouvement et la difficulté, Luis d’Aguiar. La facilité n’est pas pour lui, ni dans le domaine des affaires, ni à cheval, pas plus que dans la sculpture. Ainsi en est-il de ce très impressionnant bronze représentant cette remarquable amazone sautant un talus (sculptée en 1910).

                                                                         

Un univers fascinant : celui du steeplechase

Grand amateur de chevaux, propriétaire de sa propre écurie, au demeurant plutôt réputée, à la tête d’une fortune florissante, businessman philanthrope, bien introduit dans le monde hippique cantilien, Luis d’Aguiar possède assez de réputation pour, avec le Chantilly Trainer’s Club, dont il est membre, organiser un steeplechase amateur.

Le Chantilly Trainer’s Club réunit régulièrement, depuis de nombreuses années, une bonne cinquantaine d’hommes fortunés, éleveurs, entraîneurs, financiers, sous la présidence de Franck Carter, à l’Hôtel du Grand Condé.

                                                                  

Le rôle de ce Chantilly Trainer’s Club ? Beaucoup discuter du monde hippique, mais aussi organiser quelques manifestations, soutenir quelques actions, être force de proposition auprès de la Société d’Encouragement pour l’amélioration des races de chevaux (créée sous le règne de Louis-Philippe, fin 1833). Ils se retrouvaient également fréquemment, certes sur les champs de courses ou les pistes d’entrainement, mais aussi au golf ou au tir aux pigeons de La Morlaye (près de Chantilly).

Il est bien introduit dans ce milieu, d’autant que le prince Joachim Murat, comme nous l’avons vu, est de ses ami. Celui-ci avait créé, en 1902, la Société des Steeple-Chase de France dont il avait assuré la vice-présidence jusqu’en 1908 avant d’être choisi comme président (aujourd’hui encore, le prix Murat se déroule à Auteuil).

Grand Organisateur du steeplechase amateur du mardi 14 mai 1912 à Chantilly

La passion s’épanouit dans cet univers tourné exclusivement vers le cheval, et le voilà organisateur lui-même d’un steeple-chase amateur.
Le 14 mai 1912 à deux heures et demi, onze jockeys s’alignent au Poteau de l’Entonnoir, au bout de la route de l’Entonnoir qui, du Château de Chantilly, mène au cœur de la forêt.
Le parcours est long, 7 200 mètres (le parcours moyen étant de 4 500 mètres). Il comprend 25 obstacles.

                                                    

Un public très nombreux est au rendez-vous car le très célèbre crack jockey Alec Carter est présent sur la ligne de départ.

                                                 

Un crack jockey vedette du steeplechase : Alec Carter

Issu d’une longue lignée d’entraîneurs britanniques établis à Chantilly, le jeune Alec Carter, il a 13 ans, se rebelle et refuse d’embraser la profession d’entraineur.
Son père le prend en apprentissage comme jockey.
À 15 ans, alors qu’il est encore apprenti, il remporte la première d’une longue série de victoires :
             ► en 1907, il a tout juste 20 ans, et 400 victoires à son actif, 139 pour la seule année 1907 !
Ce record de victoires en une année, s’il a été approché depuis, n’est toujours pas égalé !

Le voilà surnommé "L’imbattable".

En 1912, Alec Carter est adulé d’un public friand à l’extrême des sports hippiques.

                                           

En ce mardi 14 mai 1912, le public se presse le long du parcours pour encourager et apercevoir son idole.
Idole qui depuis peu, s’affiche avec une demi-mondaine, de 18 ans son aînée, Emilienne d’Alençon, auréolée d’un parfum de scandale à la suite de son divorce d’avec un crack jockey Percy Woodland, et de par les rumeurs de saphisme qui l’entourent.
Ce sont les Années Folles, et certains les vivent à fond…

Quoiqu’il en soit, Alec Carter est au top de sa forme, il remporte le steeplechase sur Eddie, un pur-sang de l’écurie de Charles Liénart, propriétaire belge fameux (en 1920, son écurie totalisera 46 victoires sur l’année pour un montant d’1,1 million de francs !).

Après ce steeplechase, Alec Carter continue d’engranger les victoires, jusqu’à remporter, le 21 juin 1914, le Grand Steeplechase d’Auteuil, sur Lord Loris.

Quand le 2 août 1914, la Belle Époque prend fin brutalement. Comme tous les jeunes hommes de son âge, Alec Carter incorpore le 23ème Dragon. Il n'a pas cherché à échappé à son destin, malgré sa célébrité. En 1910, il avait fait ses classes dans la cavalerie de Lunéville, en vertu de la loi de 1890, qui stipule que toute personne de parents étrangers née en France devient française après avoir effectué le Service National.

                                           

Les batailles s’enchainent, quatre chevaux s’effondrent sous lui, mortellement blessés quand lui n’écope même pas d’une égratignure. Il se sent invincible. Les Boches vont prendre la pâtée, il va bientôt rentrer chez lui.
Le 11 octobre 1914, près d’Arras, Alec Carter se familiarise avec sa nouvelle unité. Il vient d’être versé, de manière fort surprenante, mais les chevaux commencent à se faire rares, dans l’infanterie. La mitraille allemande soudain se déchaine. Notre jeune jockey est fauché. Grièvement blessé, la jambe brisée, il est évacué. L’infection le gagne rapidement. Il est amputé, mais l’infection le tient et les blessures sont trop graves. Il meurt quatre jours plus tard. Le jour même où Lord Loris, le pur-sang avec lequel, quelques mois auparavant, il avait remporté le Grand Steeplechase d’Auteuil, réquisitionné par l’Armée, succombe sous les obus allemand…

Podium et Récompense

Mais las, ce jour funeste est encore loin, et, en ce 12 mai 1912, Alec Carter est sur la première marche du podium et savoure sa victoire, une de plus, sous les regards enamourés de ces dames sous leurs ombrelles de dentelles blanches, captivées par ses traits chérubins, son air enjoué et son élégance naturelle.

Sur la deuxième marche du podium, se tient le jockey Chabrier, qui, monté sur Lohengrin, un pur-sang appartenant à l’écurie Lazare, reçoit en plus de son prix en espèces sonnantes et trébuchantes, la magnifique amazone « Au Pas » sculptée par l’organisateur de ce steeplechase, Luis d’Aguiar.

                                                     

Du troisième, les journalistes n’ont point transmis le nom, simplement rendu hommage à Pavillon, le pur-sang de monsieur Buryeq-Taitedo. À dire vrai, les journalistes étaient fort déçus par cette course. Peu de chutes et toutes si incroyablement peu spectaculaires ! Pas de blessés ! Rien de bien sensationnel à raconter à l’inverse de ce que réservent d’ordinaire les steeplechases !

Un petit coin du voile a été levé... mais il reste encore tant à découvrir...

L’histoire de Luis d’Aguiar s’achève sur ce fameux steeplechase.
Les journaux de l’époque, consultés, n’ont pas révélé d’autres courses par lui organisées, avant que le feu et le sang ne se déchaîne sur la France et le reste de l’Europe et du monde.

Ni même avant au demeurant.

Luis d’Aguiar occupe dans le monde équestre et cantilien une place importante dans les années 1908-1912. Rien avant… Plus rien après…
Il semblerait qu’il soit, lui aussi, mort dans les premiers mois de la Grande Guerre. Toutefois, cette information, pour l’heure non vérifiée, n’est que supposition. Mais les recherches se poursuivent…

                                                                

Nulle trace de ses compositions, pas plus que de ses peintures.
Ne restent aujourd’hui de cet artiste atypique et mystérieux, (à moins que quelque collection particulière ne révèle d’autres œuvres ignorées), que six sculptures, éditées en très, très petit nombre, qui illustrent toutes de manière éclatante son amour inconditionnel pour les équidés …

                                        

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