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Artiste
Jean Bulio 1827 - 1911
École
École de sculpture française
Époque
Circa 1880 pour le chef-modèle
Dimensions
Hauteur : env. 30 cm
Largeur : env. 18 cm
Profondeur : env. 13 cm
Poids : 2850 gr.
Signature
Sur le revers du buste
Matériau
Épreuve en bronze à patine brune.
GTGBTHIERSBULIO
Né à Fabrègues le 1er décembre 1827, Jean Bulio étudie la sculpture auprès du parisien Armand Toussaint (1806 – 1862) avant d’entrer à l’École des Beaux-Arts. Il expose régulièrement aux Salons des sculptures romantiques de factures très classiques, jusqu’au premières années du 20ème siècle. Il retourne alors s’installer à Montpellier, où il s’éteint à l’âge de 83 ans le 27 mars 1911.
Avocat jeune diplômé de la faculté d’Aix-en-Provence, Adolphe Thiers s’installe à Paris en 1821 et commence une carrière de journaliste, se sentant plus à l’aise à la plume que dans un prétoire. Peu à peu il se lance en politique. Lors de la révolution de 1830, alors âgé de 33 ans, député des Bouches du Rhône, il persuade Louis-Philippe d’Orléans, que ses tergiversations empêchent d’agir, de prendre le pouvoir. Plusieurs fois ministre, Adolphe Thiers soutient des idées libérales avancées. Le 29 octobre 1840, alors qu’il est Président du Conseil depuis presque 8 mois, Adolphe Thiers démissionne, Louis-Philippe n’appréciant que très modérément ses méthodes trop agressives.
La monarchie l’ayant déçu, il rejoint le camp de l’opposition : les Républicains. Après avoir soutenu le candidat Louis-Napoléon, neveu de Napoléon Ier, il n’approuve pas le coup d’état par lequel il devient empereur et se retire de la politique les 18 années que durent le Second Empire (1852-1870).La guerre contre la Prusse ramène Adolphe Thiers aux affaires. À la chute du Second Empire, Chef du Gouvernement, il négocie la paix avec Otto von Bismarck. Mais les conditions de paix sont dures, et le peuple de Paris se soulève : la Commune est proclamée. Le Gouvernement doit quitter Paris et s’établit à Versailles. Inflexible face à l’agitation sociale, la répression menée par Adolphe Thiers est brutale et sans concession.
Élu premier Président de la Troisième République en août 1871. Renversé en 1873 par la majorité monarchiste, il est remplacé par Mac Mahon.
Historien, il avait publié deux œuvres magistrales, une Histoire de la Révolution française, et une Histoire du Consulat et de l’Empire qui lui avaient valu son élection à l’Académie française, le 20 juin 1833.
Arriviste, opportuniste, Adolphe Thiers est celui que la Commune, qui lui devait ses 25 000 morts, avait surnommé « Foutriquet » et que Karl Marx qualifiait de « Nabot monstrueux » (il mesurait 1 mètre 55). Il inspira à Honoré de Balzac son personnage de la Comédie Humaine, Eugène de Rastignac. Mais libéral convaincu et héraut d’une République conservatrice, Adolphe Thiers avait aussi ses admirateurs. Grand homme d’État, il eut droit à des funérailles nationales et grandioses.
Jean Bulio présentait au Salon de 1880 une statuette en bronze sous le numéro 6145 représentant le grand homme décédé trois ans auparavant. L’aura dont bénéficiait encore Adolphe Thiers n’était pas ternie. Le souvenir de son rôle lors de la guerre de 1870 était encore bien présent, Léon Gambetta ne l’avait-il pas qualifié de « Libérateur du territoire» ? Des bustes furent édités d’après la statuette. En effet, il était plus élégant, selon les critères d’alors, de faire figurer sur le manteau de sa cheminée, un buste d’un grand homme que sa statuette complète. Notre buste répond à cet engouement.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Hauteur | env. 30 cm |
Épaisseur | env. 13 cm |
Largeur | env. 18 cm |
Poids | 2850 gr. |
Signature | sur le revers du buste |
Matériau | Bronze à patine brune |