En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales En savoir plus
Aucun produit
Sculpteur
Louis-Simon Boizot
Paris 9 octobre 1745 – Paris 10 mars 1809
Époque
1785
École
École française de sculpture
Dimensions
Hauteur : env. 44 cm
Terrasse : 27 X 34,5 cm
Signature
Signé sur le motif
Signature du fondeur Lerolles Frères
Matériau
plâtre à patine noir reposant sur une terrasse ovale.
GTGBRACINE
Louis-Simon BOIZOT, le sculpteur de Louis XVI.
Louis-Simon BOIZOT est né à Paris le 9 octobre 1743, dans le foyer d’Antoine et Jeanne-Marie FLOTTES. Il meurt à 65 ans, le 10 mars 1809.
Peintre de Louis XV, Antoine BOIZOT choisit Jean-Baptiste PIGALLE (1714-1785) pour enseigner au jeune Louis-Simon la sculpture.
Élève du sculpteur Michel-Ange SLODTZ, il obtient le Premier prix de Rome avec "La mort de Germanicus", thème imposé de l’année 1762. Il séjourne à Rome à l'Académie de France, de 1765 à 1770.
Louis-Simon BOIZOT expose au Salon à partir de 1773. L’année suivante, il est nommé à la tête de l'atelier de sculpture à la manufacture de Sèvres et poursuit sa carrière d’artiste reconnu en étant élu à l’Académie en 1778.
Sculpteur du roi et portraitiste de talent, il orna de cinq figures allégoriques la fontaine de la place du Châtelet, fit les modèles de vingt-cinq fragments du bas-relief de la colonne Vendôme, sculpta de jolis bustes (Louis XVI, Marie Antoinette, Racine, Bonaparte, etc.) et modèles pour la manufacture de Sèvres.
La chute de l'Ancien Régime ne fut pas préjudiciable à Louis-Simon BOIZOT qui poursuivit son activité sous le Consulat.
Jean RACINE, monument, si je puis dire, de la littérature française ! Avec cette œuvre, le sculpteur rend hommage, cent ans après la parution de son avant-dernière tragédie, à son auteur.
Dans cette rigoureuse et imposante sculpture de Louis-Simon BOIZOT, retenons le vers d’Esther, dont il tient le livret dans sa mains gauche, le calame en sa main droite comme s’il avait à y effectuer quelque correction avant que le 26 janvier 1685, la tragédie sacrée (dont le thème est tiré de la Sainte Écriture, et non de la mythologie grecque) ne soit jouée pour la première fois devant le grand public.
Ne cherchons la félicité que dans la paix et l’innocence
Esther, 11,9
Pour en savoir plus sur le sculpteur
Louis-Simon Boizot (1743-1809). Sculpteur du roi et directeur de l'atelier de sculpture à la Manufacture de Sèvres.
Somegy, Paris-Versailles, Musée Lambinet 2001, 336 pages, ill.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel