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Impossible d’identifier ce peintre E. Keller. C’est toujours un mystère que nulle mémoire n’ait été faite d’artistes dont les œuvres qui nous sont parvenues attestent d’un réel talent…
Le thème de ce dessin à la plume aquarellé est lui aussi une véritable énigme, non pas quant à son identification, mais plus par le choix de ce thème : un « Mounted Kiwi Riffle », autrement dit un cavalier néo-zélandais.
L’artiste a daté son œuvre : 1900. Qui à cette époque en Europe (hormis au Royaume-Uni bien entendu !) a entendu parler de cet archipel des Antipodes ?
En ce début de 20ème siècle, l’histoire de la Nouvelle-Zélande est toute récente (bien que les historiens estiment que ses premiers habitants, des Polynésiens, s’y installent dans la seconde moitié du 10ème siècle). Sous domination de la couronne britannique, la Nouvelle-Zélande se construit, et les uniformes de son armée ne sont pas fixés. Même si le pays participe, aux côtés des Australiens, à la Guerre des Boers qui se déroule en Afrique du Sud (1899-1900), ce n’est qu’après 1907 (date à laquelle il devient un dominion britannique) que les uniformes militaires sont établis avec homogénéité.
Notre cavalier porte un couvre-chef emprunté à l’armée australienne, l’ « Aussie Slough Hat by Akubra », alors en vogue dans l'armée néo-zélandaise voisine, mais qu'elle abandonnera après 1916. Ce chapeau à large bord se porte avec l’un des côtés relevés, de manière à pouvoir se mettre en position de tire sans être gêner par son chapeau. Comme les Mounted Rifflemen australiens, les cavaliers néo-zélandais qui participèrent à la guerre des Boers fournirent eux-mêmes leur propre uniforme, ainsi que leur cheval et leur équipement.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel