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Artiste
J. Pellefigue (actif au 19ème siècle)
Provenance
France
École
École française de peinture militaire
Époque
Seconde moitié du 19ème siècle
Dimensions à vue
Hauteur : 33,5 cm
Largeur : 22,5 cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : 46 cm
Largeur : 36 cm
Cadre
Cadre ancien doré
Technique
Huile sur panneau
Signature
En bas à gauche
GTGTPELLEFIGUE
Bien que signé J. Pellefigue, un nom qui sent bon le sud-ouest, et bien que plus de cent vingt peintres, dessinateurs ou illustratreurs de scènes militaires du 19ème siècle soient répertoriés, le nom et la vie de cet artiste n'est pas parvenu jusqu'à nous. Mais qu'à cela ne tienne ! Ce tableau nous raconte l'histoire d'un tambour, coiffé d’un schako à plumet blanc, sa caisse au côté. Légèrement déhanché, il semble attendre, dans une attitude blasée, d’entrer en action.
Mais quand et pourquoi exactement battent les tambours ?
Deux par compagnie (oserais-je vous rappeler qu'en ces temps-là, une compagnie compte 140 hommes ?!), c'est-à-dire cinquante tambours par régiment, placés sous les ordres du tambour-major. Ils battent les signaux :
Les tambours sont à l'instruction à l’école du tambour, tous les jours de leur carrière dans l'armée. Cette "école" est instaurée par l'Empereur par un décret de juillet 1811. Le Tambour-major y mène la discipline quotidienne, assisté par le caporal-tambour.
S’ils occupent une place modeste dans la hiérarchie militaire, les tambours de l’armée, perçoivent néanmoins une solde confortable. Toutefois, la caisse, son entretien, l’achat des peaux, des accessoires est à la charge du tambour… le tambour-major a même son uniforme à sa charge entière .
Pendant la période révolutionnaire, les tambours étaient tenus bien souvent par des enfants. Ce n’est plus le cas dans les armées napoléoniennes : l'arrêté du 7 Thermidor an VIII (26 juillet 1800) ayant, notamment, fixé l’âge minimum des tambours à 16 ans. Il n’est donc pas étonnant que notre tambour ait le même âge que les autres soldats.
Le tambour-major est recruté parmi les hommes de grandes tailles : sous Napoléon, ils culminaient à plus d’un mètre quatre-vingt-dix, tel le tambour-major Silliabus, du 3ème Régiment de Grenadiers à pieds (mort pendant la retraite de Russie), qui mesurait plus de 2 mètres !!
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel