En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales En savoir plus
Aucun produit
Artiste
Fortuné Car 1905 - 1970
Époque
Circa 1945-1970
Provenance
France
Dimensions à vue
Hauteur : 50 cm
Largeur : 100 cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : 65 cm
Largeur : 114,5 cm
Technique
Huile (pinceau et couteau) sur isorel
Signature
En bas à droite
Cadre
Cadre en bois mouluré peint
GTGFCAR
Peu d’éléments biographiques de ce peintre né à Marseille en 1905 nous sont connus avec certitude.
Dans les années 1930, il succède à son oncle et conçoit des décors de théâtre, de salles de spectacles, d’opéras. Mais en 1939, les évènements politiques rattrapent Fortuné Car qui, à 33 ans, est mobilisé, comme la plupart de ses concitoyens.
Lorsqu’il retrouve ses pénates provençaux, il s’adonne désormais à la peinture de paysage, sur le motif. Il peint les Alpilles, le massif de la Sainte-Baume, leurs innombrables sentiers odorants au détour desquels on croise un troupeau de mouton, un berger, une bergère, un mas aux volets colorés. Mais aussi la Côte Bleue, la Camargue. Ses tableaux, souvent de grand format, expriment cette terre et ses couleurs qui est la sienne et qu’il aime, restituées au pinceau et au couteau.
Chantre de la Provence, dans les années soixante, la société Yvon imprime certains de ses tableaux en cartes postales de grand format.
Fortuné Car s’éteint en 1970.
Ayant commencé sa carrière en réalisant des décors de spectacles, Fortuné Car est à l’aise avec les grands formats. Pour cette œuvre, il a choisi de peindre sur Isorel (nom de marque), un aggloméré de fibres de bois de haute densité, qui, s’il absorbe beaucoup de peinture, présente pour un artiste comme Fortuné Car, une texture au grain prononcé très intéressante.
La composition de ce tableau s’inscrit dans un triangle, dont l’angle de base part du mouton de tête pour aller, d’un côté jusqu’à l’oratoire et ses cyprès, et de l’autre, aux amandiers en fleurs, mettant en exergue ces éléments si particuliers aux paysages provençaux.
Les oratoires, les rougadou, ou pieloun comme disent les Provençaux, fleurissent dans le long des sentiers des Alpilles. Lieux de dévotion, ils sont voués au culte d’un saint, d’une sainte, de la Vierge Marie dont ils abritent la statue, une plaque à son image, ou tout simplement un crucifix. Erigés au détour des chemins en remerciements d’un vœu exaucé, d’une grâce accordée, ou pour doter le lieu d’une protection divine ou mariale, ils invitent les paysans à une halte pieuse.
Ce thème du rougadou revient souvent dans la peinture de Fortuné Car. Il faut dire que ces petits oratoires parsèment en grand nombre les campagnes provençales, bien plus que dans les autres régions de France…
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | à vue : 100 cm ; avec cadre : 114,5 cm |
Hauteur | à vue 50 cm ; avec cadre : 65 cm |
Style - Période | École de peinture provençale |
Signature | en bas à droite |
Époque | Circa 1945 - 1970 |
Provenance | France |
Matériau | Huile (pinceau et couteau) sur Isorel |