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Époque
Deuxième tiers du 20ème siècle
Provenance
France
École
École de peinture marocaine
Dimensions avec cadre
Hauteur : 59,5 cm
Longueur : 82 cm
Cadre
Simple moulure en bois argenté (récent) état impeccable
Matériau
Huile sur toile
Signature
En bas, à gauche : Hammad Jabran
GTGTSOCCO
Né à Ouarzazate en 1917, Hammad Jabran, bien qu’autodidacte, fait une carrière de peintre décorateur dans les hôtels et restaurants du Maroc.
Inconnues jusqu’alors, ses toiles arrivent sur le marché de l’art français, sans doute suite à sa succession, en mars 2015 et connaissent un succès qui croit progressivement. Peintre réaliste profondément épris de son pays, il sait en capter les moindres touches d’ombres et de lumières et restituer avec tout à la fois force et délicatesse, le brouhaha et l’animation des médinas de Rabat, Casablanca, Mogador (Essaouira), Fez, Meknès ou Tanger.
Hammad Jabran 1917-1993 semble avoir peint essentiellement, des scènes de rues animées, dans des médinas de ville marocaine, Casablanca, Marrakech, Tanger, Fès, Rabat, etc. Éblouissante, sa peinture est lumineuse et gaie, sa palette est riche en couleur et il manie avec autant d'aisance les teintes vives que les tons pastels, ses rues animées ont pour cadre les murs ocres des bâtiments qui se détachent sur le ciel. Il joue avec les contrastes, et les parties sombres que le soleil ne peut atteindre sont des havres de paix où le regard se repose. À voir ses tableaux nous comprenons la fascination des peintres du XIXe siècle pour l'Orient et ses mystères, et il nous entraîne dans un voyage plein d'exotisme où le désir nous prend de nous asseoir à l'ombre pour observer la vie qui s'écoule.
Tanger est l’une des villes qu’Hammad Jabran peignit.
Dans les années 1860, la cité tangéroise, qui n’était pourtant pas ville impériale, devient la capitale de la diplomatie chérifienne. Les légations étrangères s’y installent, de plus en plus nombreuses concédant à la ville un tout nouveau caractère cosmopolite de Tanger s’accentue. La contrebande se développe de manière exponentielle. En 1880, Tanger obtient même le monopole de l’importation du tabac et de l’opium.
Le tourisme européen se met en place, dans un premier temps, principalement au départ de Gibraltar, bastion anglais, même si le port n’est pas encore aménagé et que Tanger ne dispose que d’une rade. Les hôtels fleurissent, et les premières cartes postales sont éditées, comme celle de la Puerta de Socco Grande, dont s’est inspiré Hammad Jabran.
« Au pied du Vieux Tanger, et devant les portes mêmes de la muraille fortifiée qui enferme son labyrinthe de ruelles étroites, on trouve la place du Marché, le Grand Socco ». De sa plume fascinée, Joseph Kessel, nous livre, dans Grand Socco, une image de Tanger que le tableau d’Hammad Jabran restitue à nos yeux. « Aujourd'hui comme autrefois, du matin jusqu'au soir, marchands, acheteurs et curieux se rencontrent en plein soleil, en plein vent, sur le Grand Socco, parmi les guenilles aux cent couleurs et la rumeur aux mille cris » poursuit-il.
La porte du Grand Socco était l’une des entrées principales de la ville. Côté extérieur se tenait un souk deux fois par semaine, tandis que les caravanes en provenance de l’intérieur du royaume chérifien y arrivaient.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel
Longueur | avec cadre : 82 cm |
Hauteur | avec cadre : 59,5 cm |
Style - Période | tableau orientaliste |
Époque | Première moitié du 20ème siècle |
Provenance | France |
Matériau | Huile sur Toile |