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Artiste
Maurice Eliot 1873 - 1910
École
École française de peinture
Dimensions à vue
Longueur : 18 cm
Hauteur : 24 cm
Dimensions avec cadre
Longueur : 21 cm
Hauteur : 27 cm
Matériau
Huile sur panneau ovale
Signature
En bas au milieu
Cadre
Cadre ovale moderne en bois mouluré doré
GTGTALSACIENS
Maurice Eliot naquit Quai de Grenelle à Paris (15ème) un 9 septembre 1862. Son père, marchand de bois et sa mère, Marie Antoinette Bouret, fille du maire d’Epinay-sous-Sénart (de 1860 à 1865), se séparèrent peu après sa naissance.
il est admis dans l’atelier d’Émile BIN, peintre aquafortiste et Maire du village de Montmartre (1825 – 1897), avant de rejoindre, après son service militaire, l’École des Beaux-Arts. Il y suit les enseignements plus académiques d’Adolphe YVON puis Alexandre CABANEL. En 1883, alors qu’il n’a que 21 ans, il est reçu au concours de professorat de dessin dans les écoles de la ville de Paris, et se lance derechef dans l’enseignement, tout en poursuivant sa formation aux Beaux-Arts. En 1888, il n’obtient que le Second Prix de Rome, toutefois, fort occupé par l’enseignement et une carrière déjà riche, (il expose aux Salons, dans diverses galeries, et reçoit beaucoup de commandes) il ne le tente pas une seconde fois. L’année 1900 est celle où éclate sa notoriété. Sa participation à l’Exposition Universelle de 1900 lui rapporte une médaille d’argent et un afflux de commandes. 1906 est l’année de son entrée à l’École Polytechnique, où il est nommé professeur de pastel et de dessin. Il y enseigne jusqu’en 1932. Mais sa carrière n’évolue dans le sens du courant avant-gardiste. Resté fidèle à son style impressionniste, les commandes se raréfient et s’ensuivent des problèmes financiers auxquels s’ajoutent la perte de sa mère puis de sa sœur. Il se retire dans la propriété familiale d’Épinay-sous-Sénart où il s’éteint à l’orée de la Seconde Guerre Mondiale, le 21 août 1945.
Ce charmant petit tableau est un hommage à l’Alsace, qui retourne dans le giron de la France en 1918. Vêtu de longues guêtres et portant le gilet brodé des Alsaciens, e jeune chasseur en pleine confiance tente de voler un baiser à sa belle qui se détourne avec un petit sourire en coin. La jeune alsacienne porte la coiffe traditionnelle, la Schlùpfkàppe, qui, depuis 1870 et la perte de cette région, était devenue emblématique. Le grand nœud noir contraste avec la blancheur de la chemise et le moiré du plastron brodé de fleurs chatoyantes.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel