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Denis DIDEROT et Jean Le Rond d’ALEMBERT publient en 1786, chez Panckoucke à Paris en 1786, une Encyclopédie méthodique de 445 pages en in 4°, sous-titrée Arts Académiques, équitation, escrime, danse et art de nager. Les illustrations sont dans un recueil séparé. La planche numéro 6 dans la rubrique escrime reproduit les figues 26 et 27 consacrées aux gardes et ripostes.
L’engouement que l’escrime a rencontré cet été est issu d’une longue histoire. Un bas-relief sculpté au deuxième millénaire avant Jésus Christ, du temple de Medinet-About, en Haute-Egypte mettent en scène deux combattants portant un masque, qui s’affrontent avec une sorte d’épée.
Quatre siècles plus tard, à Olympie en Grèce, ont lieu les premiers jeux panhélléniques où notamment s’affrontent des escrimeurs.
Les Romains pratique l’escrime eux aussi, à deux mains : le glaive dans une main, dans l’autre un bouclier de parade. Point de combat d’escrime au Moyen-âge, qui privilégie dans les combats, la masse d’armes, la hache, la hallebarde ou l’épée à deux mains.
L’escrime de pointe réapparaît au 16ème siècle, et l’épée se modifie. Elle est désormais tenue à une seule main, et les méthodes italienne et espagnole se répandent en France.
L’escrime française se met en place au 17ème siècle, avec un fleuret court terminé par une mouche : c’est une escrime de pointe aux mouvements rapides et compliqués. Le 17ème siècle français, grâce à quelques maîtres d’armes de qualité codifient les actions, définissent les termes et établissent les méthodes d’enseignement.
Le 19ème siècle est l’âge d’or de l’escrime française. Quelques maîtres d’armes marquent perfectionnant les actions, affinant les règles. Le beau et fin fleuret rayonne, et les salles d’armes civiles autant que militaires fleurissent.
Vers 1890, nait l’escrime sportive est née avec son trio d’armes, épée, sabre et fleuret, et en en 1896, le fleuret et le sabre figurent aux Jeux Olympiques d’Athènes. L’épée rejoindra le duo aux J. O. de Paris, en 1900. Les femmes entrent sur la piste au fleuret aux J. O. de Paris. Les J.O. d’Atlanta, en 1996, consacrent l’entrée des épéistes féminines, puis ceux de d’Athènes, en 2004, celle des sabreuses.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel