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Cerf 12 Cors

Cerf 12 Cors - A. Dubucand

Artiste
Alfred Dubucand 1828 - 1903

École

École de sculpture française animalière

Époque
Deuxième moitié du 19ème siècle

Dimensions
Hauteur :  env. 14 cm
Longueur : 10,5 cm
Largeur : env. 6,5 cm

Terrasse : 10,5 X5cm

Poids : 625 grammes

Signature
À l’avant de la terrasse

Matériau
Épreuve en bronze à patine brune.

Quantité

Albert Dubucand, sculpteur de la chasse

Né à Paris le 25 novembre 1828, Alfred Dubucand commence sa carrière relativement tardivement, après avoir suivi les enseignements du grand sculpteur animalier Antoine-Louis Barye (1795-1875), au Salon de 1867, il a alors 39 ans. Surfant sur la vague animalière, Il expose un Faisan en cire. La sculpture ayant obtenu quelque succès, il la représente au salon suivant, en bronze cette fois. Il procèdera ainsi désormais, exposant une première fois des sculptures en cire pour ensuite, assuré de l’intérêt du public, les éditer en bronze. Avec une régularité remarquable, il sera présent à chaque Salon jusqu’en 1883.

L'œuvre d'Alfred Dubucand, tournée autour de petits bronzes autour du thème de la chasse, s’exprime également au travers de groupes orientalistes. Les animaux autour du thème de la chasse le captive et lorsqu’il découvre l’Orient, le voilà fasciné à son tour par la faune maghrébine, qu’il met aussi parfois en scène avec des humains. Il ne commence à exposer qu'à partir du Salon de 1867. Moins connu qu’Antoine-Louis Barye, Pierre-Jules Mène ou Emmanuel Frémiet, son souci de détail et sa capacité à capturer le mouvement en suspens, la finesse et l’élégance de sa ciselure le classent dans la catégorie des sculpteurs animaliers de grand talent.

Cerf 12 Cors

Le sculpteur, grand amoureux de la nature et des animaux, a capturé dans une belle attitude, ce beau cerf 12 cors, aperçu au coin d'un bois.

Le 19ème siècle, siècle d’or de la Sculpture animalière

Longtemps tenue pour mineure, la sculpture animalière prend au 19ème siècle un essor qui ne sera plus jamais démenti. Jusqu’alors très lié au classicisme, le thème animalier s’affranchit, notamment grâce à Antoine-Louis Barye (1795-1878), de la mythologie qui lui servait de support. Désormais, les artistes choisissent de faire de l’animal le sujet principal de leur œuvre.

En effet, la vulgarisation des Sciences Naturelles attire l’intérêt sur l’animal, qui devient un sujet d’étude et d’inspiration. Lancé par Antoine-Louis Barye, le mouvement des Animaliers trouve en Emmanuel Frémiet (1824-1910) un chantre d’exception. Alliant esprit d’observation et sens du pittoresque, qu’il mâtine d’un grain de fantaisie, il tire une partie de son inspiration des théories révolutionnaires de Charles Darwin, que sa proximité avec le Muséum d’Histoire Naturelle lui permet de suivre.

Lintérêt à la fois du public et des artistes est si grand que s’ouvrent un peu partout en France des jardins zoologiques où les sculpteurs peuvent observer de visu les animaux en captivité, et découvrir les animaux ramenés des expéditions géographiques et scientifiques, ainsi que des pays conquis : rhinocéros, éléphants, panthères, tigres, gazelles, antilopes, gorilles … C’est ainsi qu’à Paris, tout au long du siècle, la Ménagerie du Jardin des Plantes est ouverte le matin, exclusivement aux artistes, l’après-midi étant réservé au public.

Lié au thème animalier, celui de la chasse demeure un sujet de prédilection. Sous le Second Empire, la chasse est un véritable art de vivre, dont on retrouve l’expression jusque dans les demeures urbaines. Des tableaux, objets en bronze, sculptures décorent les cheminées des salles-à-manger et des bibliothèques des intérieurs bourgeois. Viennent s’y joindre des scènes de genre : bébés animaux tétant leur mère, chien attaquant un cervidé, chien ramenant du gibier, bœuf au labour, mère et ses petits …

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Fiche technique

Hauteur
env. 14 cm
Largeur
env. 6,5 cm
Signature
à l'avant de la terrasse
Époque
2ème moitié 19ème siècle
Matériau
bronze à patine médaillée
Longueur
env. 10,5 cm