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Beaucoup d’informations contradictoires concernant Antoine Bofill, sans jamais aucune source pour les étayer…
Sans doute est-il originaire d’Espagne, de Barcelone où il serait né dans les années 1875. Une chose est sûre, c’est qu’il expose pour la première fois à Paris au Salon de 1896, une sculpture sous le numéro 3249, Le Repos, et que son atelier se situe au 51 du Boulevard Saint Jacques.
Sculpteur très réaliste et attaché aux détails, ses œuvres sont très éclectiques, il sculpte aussi bien ou un Grenadier du Premier Empire fumant sa pipe qu’une sirène sur un cheval cabré, qu’un peau-rouge à cheval ou un porteur d’eau égyptien …
Légèrement déhanché, le regard concentré sur sa pipe, notre grenadier est vêtu de son uniforme de campagne : l’habit « bleu impérial » avec revers en drap blanc et sept boutons de chaque côté, un plastron blanc et sur lequel se croisent des buffleteries blanches, et épaulettes à franges écarlates. L’extrémité des manches est ornée d’un parement en drap rouge avec des pattes blanches. Comme tous les Grenadiers, il est coiffé de son imposant ourson, ce bonnet à poils d’ourson (qui à la fin de l’Empire sera de poils de chèvre, bien moins onéreux), Un cordon blanc tressé relie le plumet rouge à la raquette de forme ovale (sur le côté gauche du bonnet).
Il porte sa giberne, fixée après une banderole de cuir noirci, est attaché à l’uniforme au moyen d’une courte martingale à l’un des boutons de taille. La giberne est destinée à recevoir les nécessaires au tir (dont les cartouches, chaque Grenadier en reçoit cinquante) et à l’entretien du fusil. Il arbore son sabre-briquet à lame droite qui mesurait à 60 centimètres, porté sur l’arrière, ce qui dégage les jambes des fantassins pour une marche plus souple et rapide. Posé sur le sol, coincé dans le creux de son bras, son fusil d’infanterie modèle 1777, modifié An IX mesure pas loin d’un mètre quatre-vingt-dix huit baïonnette comprise.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel