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Époque
Entre-deux-guerre
Provenance
France
École
École française de peinture
Dimensions à vue
Hauteur : 46 cm
Longueur : 56,5 cm
Dimensions avec cadre
Hauteur : 54 cm
Longueur : 63 cm
Signature
en bas à droite de la toile
Cadre
Cadre à large bord mordoré
Matériau
Huile sur toile
Deux petites réparations à l’arrière (côté droit)
GTGTHUBROBTSL
Marius Hubert-Robert est l’arrière-petit-fils, et dernier descendant, du peintre Hubert-Robert (dont le prénom était Robert, mais qui signait ainsi ses œuvres).
Son aïeul, reconnu et réputé pour ses paysages historiques, de décors ou de ruines fut emprisonné, sous la Terreur, et ne dut son salut qu’à une confusion de nom.
Lui aussi peintre de grand talent, Marius Hubert-Robert ne côtoya certes pas comme son aïeul, Jean-Honoré Fragonard, Michel-Bruno Bellangé, François Boucher ou Jean-Baptiste Chardin, il eut cependant la grande chance d’avoir pour mécène la famille Astor, qui lui permit de voyager à travers le monde et de ramener d’Égypte, du Liban, de Syrie, de Palestine, de Tunisie, du Maroc, d’Algérie, mais aussi du Laos, du Cambodge, d’Indochine, de Grèce, de Crète ou d’Espagne.
Il ramena de ses multiples voyages de nombreuses peintures ou aquarelles aux couleurs étincelantes et flamboyantes, à l’atmosphère sereine qui ont fait sa réputation.
Né à Paris le 10 juin 1885, il s’éteignit le 14 mars 1966 sous ce ciel de Provence, chatoyant et limpide qui l’inspira tant.
Dessinateur fasciné par les voyages, il illustra de très nombreux ouvrages ou réalisa simplement leur couverture, tels « L’Indochine » de Robert Chauvelot, « Couleurs de Sang » de Gustave Aubry, « Le Maroc » de Pierre Dumas ou encore « La Méditerranée » de Louis Bertrand, et encore beaucoup d’autres…
Marius Hubert-Robert peint ici un coin de cette Provence qui l’inspire tant, le petit village si pittoresque de Tourrettes-sur-Loup.
Sa palette chatoyante mêle dans une douceur et une sensibilité extraordinaires, les tonalités si méditerranéennes des bleus pâles, des ors et des tendres verts. D’un trait délicat mais décidé, il restitue l’atmosphère de la Provence et pour un peu, on entendrait les cigales cymbaliser (ou striduler pour les moins puristes !) dans l’odeur entêtante du thym et du romarin.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel