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Époque
circa 1940-1950
Provenance
France
École
École française de peinture
Dimensions avec cadre
Hauteur : 60 cm
Longueur : 69,5 cm
Encadrement
Cadre de belle facture, sans manque avec rinceaux de feuillages à chaque angle.
Signature
Signé en bas à droite : Pierre Lissac
Matériau
Aquarelle
GTGTLISSACSOUK
Né à Limoges le 19 mars 1878, Pierre Lissac étudie à l’École nationale des Beaux-Arts ainsi qu’à l’Académie Julian.
Il commence sa carrière comme illustrateur et dessinateur humoriste, signant ses dessins du pseudonyme Pierlis, ou encore Kiss. Il collabore à de nombreuses revues humoristiques ou non, telles
La Vie Parisienne (revue à la longévité exceptionnelle, fondée en 1863 et publiée jusqu’en 1970, dans laquelle Colette, en 1907, publiera sa première nouvelle),
Le Rire (journal fondé en 1894 au moment de l’Affaire Dreyfus)
Fantasio (revue lancée en 1905, en lien avec Le Rire avec lequel elle fusionnera en 1937),
L’Illustration (journal qui parait de 1843 à 1944, à l’attention d’un lectorat de bourgeois éclairés, proposant un traitement neutre de la politique et une partie culturelle très développée où l’image est prépondérante)
Le Matin (publié de1883 à 1944).
En tant qu’illustrateur, il collabore, entre 1920 et 1948, à l’édition d’une trentaine d’ouvrages : Cyrano de Bergerac, L’Aiglon d’Edmond Rostand ; Le Mal de François Mauriac ; Les Contes du Lundi, d’Alphonse Daudet ; Luce et Colas apprennent l’Histoire de France ; Bonsoâr môssié de François Fratellini ou Les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs et bien d’autres encore.
En 1940, il installe son atelier à Rabat, où il reste jusqu’en 1945, y revenant par deux fois en 1950 et 1951. En 1943, il expose ses aquarelles marocaines à la Galerie du Livre, à Casablanca, et participe également aux expositions artistiques de l'Afrique française entre 1942 et 1947. Il étoffe ses produits d’aquarelles représentant principalement des thèmes régionaux, des scènes de genre marocaines.
Un homme vêtu d’une djellabah de laine blanche, la capuche remontée sur sa tête.
Assis en amazone sur son bourricot, la baguette à la main pour asticoter sa monture si d’aventure elle traîne un peu, il semble prêt à crier d’une voix forte « balek, balek » pour se dégager le passage.
À sa gauche, la devanture d’une boutique expose ses poteries. Une scène typique d’un derb marocain, sans doute le souk de Rabat, où Pierre Lissac vécut quelques années.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel