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Époque
1866 pour la première esquisse en plâtre (Musée d’Orsay)
Provenance
France
École
École française de sculpture
Dimensions
Hauteur : 41 cm
Longueur : 37 cm
Profondeur : 12 cm
Poids : 8,2 kg
Signature
Sur la terrasse sous le postérieur gauche du cheval : Bartholdi
Signature du fondeur sur le rebord arrière de la terrasse : F. Barbedienne, fondeur
Porte le numéro 432 sous le socle.
Matériau
Épreuve en bronze patine mordorée, reposant sur un socle rectangulaire
Composé de nombreuses pièces, le bronze est complet.
GTGBBARTHOLDIVERCIN
Frédéric Auguste Bartholdi est resté dans l’histoire de la sculpture pour son goût particulier du gigantisme, qu'il a amené de ses voyage en Égypte et au Yémen. Cette attrait pour la sculpture monumentale a pu s’épanouir au moment où le triomphe idéologique de la Nation et de la Liberté se traduit en de grandioses monuments qui ornent les villes.
En 1869, il élabore un projet de phare monumental, doté d’une statue « l’Orient éclairant le Monde », pour l’entrée du Canal de Suez. Faute de financement, le Khédive Ismaël Pacha le refuse et le projet est oublié.
Qu'à cela ne tienne, un autre projet l'occupe : une statue monumentale "la Liberté éclairant le Monde" pour New-York qu'il inaugue le 26 octobre 1886, après qu'il ait réalisé pour la ville de Belfort un monument témoignant du sacrifice des victimes du siège de 1870-1871 : un gigantesque lion.
Œuvre spectaculaire voulue dans la tradition du Bernin (1598-1680, sculpteur italien baroque), Frédéric Auguste Bartholdi a sculpté son Vercingétorix sur un cheval lancé au galop, sautant par-dessus le corps inanimé d’un centurion romain, dans une attitude à la fois intense et violente.
Pour vêtir son sujet principal, dans un souci de vérité historique, Frédéric Auguste Bartholdi a puisé son inspiration parmi les pièces exposées au tout nouveau musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye (il a ouvert en 1862).
Cette statue de Vercingétorix, trottait dans la tête du sculpteur alsacien depuis longtemps.
Ainsi que le disait alors le duc d’Aumale, Vercingétorix le Gaulois, est comme le Premier des Français républicain...
En 1866, il en réalise une première esquisse (elle est aujourd’hui au musée d’Orsay), en plâtre. Il l'expose au Salon des Champs-Élysées. Quatre ans plus tard, une nouvelle statue en plâtre qui est acquise par l’État, et mise en dépôt au musée de Clermont-Ferrand.
Il expose au Salon des Champs-Élysées, quatre ans plus tard, une nouvelle statue en plâtre qui est acquise par l’État et mise en dépôt au musée de Clermont-Ferrand. La cité avait en effet en projet d’ériger une statue au héros gaulois.
La cité auvergnate avait en effet en projet d’ériger une statue au héros gaulois sur le plateau de Gergovie.
Mais la guerre franco-prussienne de 1870, envoya le projet aux oubliettes.
Après maintes péripéties, Clermont-Ferrand accepte le devis de Bartholdi d’un montant de 37 000 Francs (1898), le sculpteur ayant fait cadeau de ses honoraires.
C'est le 12 octobre 1903, qu'est inaugurée la monumentale statue équestre de Vercingétorix, place de Jaude, en présence du Président du Conseil, Émile Combes, et du ministre de la Guerre, le général André.
400 chanteurs interprètent une cantate composée par le directeur de l’École normale.
4500 personne assistent à cette cérémonie inaugurale suivie ensuite d’un abondant festin.
Son piédestal porte les inscriptions suivantes sur des plaques en porphyre rouge :
côté ouest : « à Vercingetorix » ;
côté est : « au héros de Gergovie » ;
côté sud : « j’ai pris les armes pour la liberté de tous » ;
côté nord : « Élevé par souscription publique, inauguré le 11 octobre 1903. M. Renon étant maire. »
La statue est depuis mai 1994 classée au titre des monuments historiques.
Le Second Empire, puis la Troisième République aimaient à mettre à l’honneur des héros historiques de la France : Jeanne d’Arc, mais aussi Vercingétorix, le héros de Gergovie, qui devient un thème à la mode, de la sculpture et de la peinture.
Son piédestal porte les inscriptions suivantes sur des plaques en porphyre rouge :
côté ouest : « à Vercingetorix » ;
côté est : « au héros de Gergovie » ;
côté sud : « j’ai pris les armes pour la liberté de tous » ;
côté nord : « Élevé par souscription publique, inauguré le 11 octobre 1903. M. Renon étant maire. »
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel