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Frédéric Auguste Bartholdi 1834-1904

Frédéric Auguste Bartholdi, sculpteur de la statue de la Liberté et du Lion de Belfort, est resté dans l’histoire de la sculpture pour son goût particulier du gigantisme qui a pu s’épanouir au moment où le triomphe idéologique de la Nation et de la Liberté se traduit en de grandioses monuments qui ornent les villes.

Fils de Jean-Charles Bartholdi, un fonctionnaire bien nanti, et d’Augusta Charlotte Beyser (1801-1891), femme à la forte personnalité, Frédéric Auguste nait le 2 août 1834 à Colmar d’où la famille est originaire.
Il n’a que deux ans lorsque meurt son père.
La famille s’installe alors à Paris, où Augusta Charlotte Bartholdi gère d’une main ferme et prudente les biens familiaux. Le sculpteur, sa vie durant, n’aura, grâce à cette fortune, aucun souci pécuniaire ni dans sa vie quotidienne, ni dans son métier.

Après des études au Lycée Louis-le-Grand, puis à l’École Nationale des Beaux-Arts, Frédéric Auguste entreprend un voyage en Égypte, puis au Yémen, dont il ramène le goût des sculptures monumentales.

Sa carrière commence en 1852, et en 1856, sa première commande monumentale le lance.
1869 est l’année de son second voyage en Égypte. Il élabore un projet de phare monumental, doté d’une statue « l’Orient éclairant le Monde », pour l’entrée du Canal de Suez.
Hélàs, faute de financement, le Khédive Ismaël Pacha le refuse et le projet est oublié.

Le retour du sculpteur se fait dans le fracas des armes.
Les Prussiens ont envahi la France.
Frédéric Auguste prend les armes pour défendre sa ville qui résiste, puis rejoint l’État-Major du général Garibaldi dont il est l’aide de camp avant de s’exiler à Bordeaux et de s’embarquer pour les États-Unis.

A New-York, il recherche un emplacement pour son projet d’une monumentale statue « la Liberté éclairant le Monde ».

                              

Une fois la IIIème République installée, Frédéric Auguste rentre au bercail et retrouve sa bonne ville natale de Colmar.

Le maire de Belfort, Édouard Mény, le maire de Belfort, lui demande d’élever un monument témoignant du sacrifice des victimes du siège de 1870-1871.

                                                    

Une fois son Lion achevé, Frédéric Auguste se consacre à l’achèvement de la statue de la Liberté, jusqu’à son inauguration, le 26 octobre 1886 à New York, tout en réalisant de très nombreuses autres œuvres monumentales à Washington, Paris, Montréal, Colmar, Langres, Chicago, Bâle, Lyon, Sèvres, Clermont-Ferrand.

                Vercingétorix - Auguste Bartholdi            

Frédéric Auguste Bartholdi s’éteint le 4 octobre 1904, âgé de 70 ans, emporté par la tuberculose.

Il laisse à la postérité 35 sculptures monumentales réparties en Europe et en Amérique du Nord.

                                                                          

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