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Artiste
Georges BONNETERRE fin du 19ème siècle - 1969
Provenance
France
École
École française de peinture militaire
Dimensions avec cadre
Hauteur : 36,5 cm
Longueur : 26,5 cm
Dimensions à vue
Hauteur : 22 cm
Longueur : 13 cm
Cadre
Cadre baguette vieil or
Technique
Aquarelle
Signature
En bas à droite
Datée : 1945
GTGTBONNETERREGENDGI
Drôle de personnage ce Georges Bonneterre à l’incontestable talent de peintre et de dessinateur. Ses œuvres de grande qualité ont su trouver un public de collectionneurs avertis. Mais si son œuvre est passée à la postérité son souvenir à lui s’est peu à peu effacé…
Georges Bonneterre pohotgraphié en grenadier
Georges Bonneterre est né dans la Ville Rose, à la fin du 19ème siècle. Comme tout bon méridional qui se respecte, c’est un bon vivant. Le verbe haut, la plaisanterie toujours au bord des lèvres, il a le cœur sur la main et ne se prend jamais au sérieux. Tellement peu d’ailleurs, que ses activités de peintre n’étant guère rémunératrice, il exerce en parallèle le métier de voyageur-représentant… en lingerie féminine ! Boudu* c’est qu’il n’y a pas de sots métiers du moment qu’ils font bouillir la marmite ! Car il a beau solliciter la charge de « peintre des armées », celle-ci, lui sera toujours refusé.
Mobilisé en 1914, Georges Bonneterre est versé dans le corps des Artilleurs. La chute d’un chariot de munitions le blesse sévèrement. Mais il se doit à la Patrie, et retourne au feu à peine rétabli.
Ses pérégrinations de représentants de commerce ne l’empêchent pas de tenir son petit atelier et de participer à la fondation de l’Académie toulousaine des Arts militaires Anciens qu’il préside avant d’en être le Président d’Honneur.
Il s’éteint à l’âge de 80 ans, dans les premiers mois de 1969.
*Boudu : juron toulousain
Ce sapeur de la Gendarmerie à pieds du Second Empire est le digne descendants des soldats « porte-hache » crées en 1747 sur le modèle prussien des « soldats charpentiers ». Les meilleurs soldats de la Gendarmerie appartiennent à la Garde Impériale. Celle-ci avait été rétablie par le décret du 1er mai 1854, et un régiment de gendarmes à pied avait également créé.
Envoyé en Crimée dès septembre 1854, le régiment s’était illustré lors des combats du 7 juin 1855, perd 5 officiers et 136 gendarmes. Ce sera toutefois la seule campagne extérieure du régiment avant la guerre de 1870.
Le sapeur de cette aquarelle est coiffé d’un bonnet à poil (aussi appelé oursin) surmonté du plumet blanc et écarlate, très proche de celui des Grenadiers. Il porte les gants à crispin, c’est-à-dire agrémentés de manchettes épaisses destinées à protéger les poignets. Le tablier de « pontonnier », en veau (parfois aussi en mouton ou en buffle) ainsi que la hache font également partie de l’équipement du sapeur. Sur son bras, l’insigne, deux haches croisées surmontées d’une grenades, indique la fonction et le grade du sapeur.
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel