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Artiste
Georges BONNETERRE fin du 19ème siècle - 1969
Provenance
France
École
École française de peinture militaire
Dimensions avec cadre
Hauteur : 36,5 cm
Longueur : 26,5 cm
Dimensions à vue
Hauteur : 22 cm
Longueur : 13 cm
Cadre
Cadre baguette vieil or
Technique
Aquarelle
Signature
En bas à droite
Datée 7.9.45
GTGTBONNETERREGE8HUS
Drôle de personnage ce Georges Bonneterre à l’incontestable talent de peintre et de dessinateur. Ses œuvres, de grande qualité, ont su trouver un public de collectionneurs avertis. Mais si son œuvre est passée à la postérité son souvenir à lui s’est peu à peu effacé…
Georges Bonneterre photographié en unforme de Grenadier
Georges Bonneterre est né dans la Ville Rose, à la fin du 19ème siècle. Comme tout bon méridional qui se respecte, c’est un bon vivant. Le verbe haut, la plaisanterie toujours au bord des lèvres, il a le cœur sur la main et ne se prend jamais au sérieux. Tellement peu d’ailleurs, que ses activités de peintre n’étant guère rémunératrice, il exerce en parallèle le métier de voyageur-représentant… en lingerie féminine ! Boudu* c’est qu’il n’y a pas de sots métiers du moment qu’ils font bouillir la marmite ! Car il a beau solliciter la charge de « peintre des armées », celle-ci, lui sera toujours refusé.
Mobilisé en 1914, Georges Bonneterre est versé dans le corps des Artilleurs. La chute d’un chariot de munitions le blesse sévèrement. Mais il se doit à la Patrie, et retourne au feu à peine rétabli.
Ses pérégrinations de représentants de commerce ne l’empêchent pas de participer à la fondation de l’Académie toulousaine des Arts militaires Anciens qu’il préside avant d’en être le Président d’Honneur.
Il s’éteint à l’âge de 80 ans, dans les premiers mois de 1969.
*Boudu : juron toulousain
Crée le 23 novembre 1792, le 8ème Hussards est dissous puis recrée par ordonnance Royale de Louis-Philippe du 29 septembre 1840.
Le 10 novembre 1840, le nouveau régiment, qui compte 730 cavaliers, est passé en revue dans la cour des Cadets de Lunéville, par le duc de Nemours. Leur uniforme a été dessiné par le peintre Eugène Lami. Ses couleurs ont été choisies par la reine Amélie, et reprennent celles du 5ème Hussards du 1er Empire.
Célèbre pour sa pelisse blanche, le 8ème Hussards est surnommé « Hussards blancs ». Cette emblématique pelisse blanche vaut d’ailleurs aux Hussards quelques déboires lors de la campagne d’Italie de 1859. Alors qu’une patrouille effectue une reconnaissance du côté de Tortone, ses cavaliers sont pris pour des Autrichiens. L’ordre est donc donné aux 4 escadrons d’Italie, de retourner leurs pelisses blanches : la doublure étant bleu foncé, plus de méprise possible avec les Autrichiens.
En grande tenue, notre 8ème Hussard porte la sabretache frappée de l’aigle impériale et la pelisse jetée sur le dolman. Il la talpack avec flamme rouge (coiffure tronconique en peau d’agneau frisé de couleur noire).
© Copyright textes et photos : Les Trésors de Gamaliel